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- Définissez votre agence!

Orbite Communication est une agence jeune (96.3% de l'équipe a moins de 50 ans) et riche d'expérience (20 ans), le rêve de chacun, non ?

- Quels sont les principaux secteurs d'activité de votre clientèle? Et quelle est l'importance de la clientèle de la grande région et du marché international'

Télécommunications, Editions, Distribution, Tourisme, Transport, Automobile, Banque, Energie, Administrations publiques.

L'importance est assez réduite. Nous aimons nous occuper de nos clients locaux en leur assurant notre parfaite connaissance du marché. Ce qui nous permet d'ailleurs d'apporter un conseil efficace au filiales étrangères soucieuses des spécificités luxembourgeoises. Par contre, nous apprécions travailler sur des campagnes nous permettant de représenter nos annonceurs à l'étranger.

- S'il fallait retenir une seule de vos créations, ce serait?

En l'absence de critères objectifs et mesurables,. difficile de se prononcer. Cependant, la création que nous préférons n'est pas encore publique, alors chuttt!

- De nouveaux quotidiens, de nouvelles télés, Luxembourg est un pays riche en médias. Quelle est votre prévision pour le développement du secteur des médias au Luxembourg?

La création de nouveaux supports montre clairement que la communication est un secteur qui est toujours en plein développement au Grand-Duché. Leur apparition est bienvenue et permettra de mieux cibler certaines cibles à l'avenir. Il faudra encore voir si tous pourront bien se développer dans une conjoncture économique assez difficile pour le moment.

- Récession économique, faillites et licenciements en 2001. Est-ce qu'un climat économique défavorable, comme nous l'avons connu au deuxième semestre 2001, influence les attentes que les clients expriment par rapport à leur communication'

Il est évident que nos clients, eux-mêmes acteurs économiques, prennent en considération cet aspect de la conjoncture. Nous le ressentons à plusieurs égards:

- d'une part, dans la nature même de leur demande, car s'ils choisissent de continuer à investir en matière de communication, c'est qu'ils ont conscience que leur public est toujours à l'écoute, mais différemment.

- d'autre part, dans leurs exigences en matière d'investissements où les négociations s'avèrent de plus en plus difficiles.

- L'étroitesse du marché, la rareté des marques luxembourgeoises, est-ce que la "création grand-ducale" souffre de ces spécifications nationales?

Non, une idée n'a pas besoin d'un grand public pour être géniale. Ce dont la "création grand-ducale" souffre, c'est plutôt des faibles moyens objectifs dont elle dispose pour être efficace et mesurable, car les annonceurs grand-ducaux n'attribuent que très peu de budget aux études de marché, aux pré-tests et post-tests.

- Le plagiat, technique de communication tolérée ou à bannir?

Du latin "plagium : vente d'esclaves appartenant à un autre", ce qui prouve bien qu'on ne peut l'appeler "technique de communication'!

A bannir, bien sûr.