Paperjam.lu

 

Votre agence et son travail'

La griffe de Bizart est le produit de quelques cracks passionnés par la communication dans le print et le web. Si Bizart se démarque, c'est grâce au talent et à l'ingéniosité de ses créatifs.

Quels sont les principaux secteurs d'activité de votre clientèle? Et quelle est l'importance de la clientèle de la grande région et du marché international'

Notre clientèle vient de tous les horizons : du secteur financier, institutionnel, socioculturel, industriel, mais aussi de l'architecture, de l'art, ? Nos interlocuteurs trouvent chez Bizart une approche différente qui se concrétise par des compétences créatrices et communicatives, elle s'inscrit dans le dialogue sans détour et la flexibilité d'une structure légère opérant dans le print et le web.

Notre enjeu est de surprendre client et cible.

Si, dans le print, nous travaillons essentiellement pour des clients basés au Grand-Duché, le web quant à lui est de plus en plus sollicité par des clients étrangers.

S'il fallait retenir une seule de vos créations, ce serait?

Do not disturb

De nouveaux quotidiens, de nouvelles télés, Luxembourg est un pays riche en médias. Quelle est votre prévision pour le développement du secteur des médias au Luxembourg?

Je ne pense pas que la situation au Luxembourg soit différente de celle de nos pays voisins. Nous assistons à une explosion des moyens de communication. Pour ne citer que quelques chiffres: 80% des Allemands captent plus de 30 chaînes, par câble ou satellite. Au Luxembourg, plus de 160.000 personnes utilisent régulièrement l'Internet? Mais cette prolifération des médias ne va pas bouleverser la vie des consommateurs. Par contre, devant une telle multiplication et diversification des médias, nous autres, éditeurs et publicitaires, sommes obligés de faire preuve de plus de créativité et? d'humour.

Récession économique, faillites et licenciements en 2001. Est-ce qu'un climat économique défavo0rable, comme nous l'avons connu au deuxième semestre 2001, influence les attentes que les clients expriment par rapport à leur communication'

En ce qui concerne le débat économique, je préfère le laisser aux vrais spécialistes.

Le second semestre a marqué les individus, et la publicité est contrainte de réagir à différents niveaux: culturel, social et éthique. Je pense que 2001 a mis fin à un langage publicitaire typiquement "nineties". L'humour noir va laisser place à un langage "boy scout" et l'individualisme se verra remplacé par une espèce de "marshmallow collectif".

L'étroitesse du marché, la rareté des marques luxembourgeoises, est-ce que la "création grand-ducale" souffre de ces spécifications nationales?

Le marché n'est étroit que dans les limites de notre créativité?

La rareté des marques luxembourgeoises offre justement un merveilleux potentiel et un challenge à relever : créer de nouveaux labels !?

Le plagiat, technique de communication tolérée ou à bannir?

"Le plagiat est la base de toutes les littératures, excepté de la première, qui d'ailleurs est inconnue", belle phrase de Giraud que je copie tout spécialement pour paperJam du Petit Robert? A méditer?

Le plagiat (quizz-show, Big Brother & Co) est inhérent à la nature humaine et aux contraintes que l'individu subit au quotidien, c'est le fruit d'une maigre récolte, le bannir serait utopique, le tolérer, notre frustration quotidienne.  L'innovation quant à elle est souvent le fruit du hasard, d'un comportement marginal ou d'une approche différente et de beaucoup de travail; elle ressource, elle enrichit et c'est sans doute dans la créativité que l'homme se singularise et se grandit.