Sur demande expresse de Tokyo et Washington, une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’Onu se tiendra ce mardi à New York suite au succès du lancement d’un missile intercontinental nord-coréen. Qualifié de «menace sérieuse et grave pour le Japon» par son Premier ministre, Shinzo Abe, ce tir ravive les tensions dans cette partie du monde. C’est la troisième fois, depuis 1998, qu’un missile nord-coréen survole le Japon.

En Corée du Sud, le président Moon Jae-in a appelé à une «puissante» démonstration de force en réponse au tir de missile. Quatre chasseurs sud-coréens ont effectué une simulation de frappe, larguant huit bombes d’une tonne chacune sur une cible figurant la «direction nord-coréenne». Côté américain, la réponse de Donald Trump est restée encore pondérée, ce dernier appelant à une réunion du Conseil de sécurité de l’Onu. Alors qu’au début du mois, il menaçait Kim Jong-un d’être victime du «feu et la fureur» des États-Unis.

Ce nouveau tir nord-coréen est le 28e officiellement recensé depuis le début de l’année.