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 (Illustration: Maison Moderne Studio)

Que ce soit lors d’une réunion d’entreprise ou devant un parterre d’auditeurs, il n’est pas toujours facile de garder son sang-froid lors d’une prise de parole en public. Plusieurs astuces permettent d’optimiser sa présentation et de rester concentré malgré le trac. Pedro Castilho, expert en la matière, divulgue ses conseils pour gagner en assurance.

«Assurer une présentation requiert de la préparation, hormis le fait de maîtriser son sujet. Beaucoup de gens se concentrent uniquement sur ce qu’ils vont dire. Or, mon expérience me montre que le trac est généré par d’autres facteurs.»

Le trac, c’est cette sensation particulière qui nous envahit, un mal de ventre, des mains moites, le front qui sue, avant de monter sur scène. Si l’on a tendance à croire que c’est la foule qui est à l’origine de ce malaise et de ces manifestations, d’autres éléments qui précèdent la présentation en sont les véritables déclencheurs.

Le fait de s’auto-juger de manière trop critique, voire négative, est la première cause. «On se considère mauvais, donc les autres vont penser la même chose. Mais généralement, on a peur de quelque chose qu’on ne maîtrise pas.» Avoir les connaissances, c’est certes essentiel, mais cela ne suffit pas. «Tout bon expert que nous sommes, sans préparation, une présentation peut vite devenir désastreuse.»

Apporter le temps et le soin que mérite chaque présentation est la première condition pour pallier le trac. «Tout d’abord, il s’agit de structurer son discours en fonction du temps imparti et de l’alimenter de façon à ce que son auditoire comprenne l’essentiel. Ensuite, il faut le répéter!» La répétition est l’un des éléments qui est le plus souvent négligé, voire oublié. «C’est uniquement en s’entendant dire ce que les autres vont entendre qu’on peut se corriger et vérifier qu’on sera bien dans les temps. Une des astuces que j’applique couramment est le story telling», ou l’art d’apprendre à raconter une histoire. «Le thème le plus ennuyeux peut devenir très intéressant si l’auditoire parvient à comprendre mon histoire, tout en ressentant les émotions que j’y installe.» Il s’agit, notamment, de provoquer des réactions en mettant en action des idées, en mentionnant des exemples qui parlent et en faisant appel aux émotions.

La deuxième astuce revient à créer son propre style. «Mes amis proches doivent me reconnaître sur scène.»

Le bon orateur est donc celui qui sait scénariser son propos tout en le rendant intelligible, qui reste authentique et soucieux de son public. «D’autres exercices de concentration, de respiration, d’intonation ou encore de diction peuvent aider, mais sans préparation, rien n’est possible.»

Finalement, parce que «nous sommes tous dotés de la parole, nous pouvons être à même de parler en public». Encore faut-il accepter de faire preuve de clémence envers soi-même, d’apprendre à relativiser le jugement des autres et à se montrer volontaire pour surmonter cette phobie… avec notamment l’aide d’un coach.

À bon entendeur!

Planifier son travail

À chaque nouvelle mission que l’on vous confie, essayez de déterminer le temps qu’il vous faudra pour la mener à bien. Notez sur un agenda tout ce que vous avez à faire au jour le jour, en fonction du temps que vous estimez nécessaire à la bonne réalisation des projets et des délais impartis. Cela vous permettra de mieux voir si votre agenda est plein et éventuellement de déléguer certaines tâches à un collègue.

Halte au gaspillage de couverts et gobelets en plastique! 

Au lieu d’utiliser des couverts en plastique, pensez à apporter vos couverts! L’utilisation de fourchettes, couteaux et cuillers en plastique représente un gaspillage phénoménal d’énergie et de ressources. De même, plutôt que de vous servir à boire dans un gobelet en plastique, pensez à ramener votre tasse en porcelaine ou un verre.

Faire attention à son attitude 

Notre langage corporel en dit plus sur nous que les mots qui sortent de notre bouche. Faites attention à votre posture, asseyez-vous bien, tenez-vous droit et reposez vos bras dans une position confortable. Gardez à l’esprit que vous êtes en situation professionnelle. Même quand tout se déroule à merveille, ne lâchez pas prise, vous risqueriez de vous trahir et d’être soudainement moins crédible.

Un sandwich équilibré 

Le sandwich idéal est composé de pain gris ou aux céréales, riche en fibres. Il ne comporte pas de mayonnaise ou autres sauces, mais juste un peu de beurre; des protéines, type jambon, volaille, fromage, poisson fumé… et une dose de crudités, bien que les deux feuilles de salade insérées dans le sandwich soient insuffisantes. L’idée est de prendre des crudités à part ou de consommer un fruit frais si les légumes font défaut.

Une alimentation anti-inflammatoire 

Mieux manger pour moins souffrir des maux quotidiens en évitant les aliments industriels et la malbouffe… Les mauvaises graisses (saturées), présentes particulièrement dans les aliments d’origine animale, sont pro-inflammatoires, à la différence des oméga-3: huiles de colza, de lin, de noix, oléagineux, saumon, maquereau, sardine, thon. En réduisant les mauvaises graisses au profit des bonnes, vous offrez une cure de jouvence à votre corps!

Conserver une haleine fraîche 

De manière générale, pour avoir bonne haleine, mangez des yaourts blancs qui aident à lutter contre les bactéries responsables de la mauvaise haleine. Après un bon repas à base d’ail et à défaut de pouvoir se brosser les dents, essayez de consommer un verre de lait ou un peu de chocolat. Pour ceux qui ont une haleine forte, mettez quelques gouttes de jus de citron sur la langue. Effet immédiat!