Pour Blanche Weber, présidente du Meco, l’analyse des programmes montre un bilan «mitigé». (Photo: Nader Ghavami)

Pour Blanche Weber, présidente du Meco, l’analyse des programmes montre un bilan «mitigé». (Photo: Nader Ghavami)

À l’approche du 14 octobre, les acteurs de la société civile donnent de plus en plus de la voix. Après l’Alfi, l’Asti ou l’ULC, c’était au tour du Mouvement écologique de présenter, jeudi, son analyse des programmes électoraux. Avec, sans surprise, un focus particulier sur la protection de l’environnement, les questions énergétiques ou bien encore le respect de la biodiversité.

Et malgré la présence d’«un consensus autour de cette question», Blanche Weber, présidente du Meco, pointe du doigt «l’absence quasi générale de solutions concrètes», car «dire que le climat est une priorité est une banalité». Ce qui la pousse à qualifier de «mitigé» le bilan des programmes présentés aux électeurs, d’autant plus que tous présentent «un niveau inégal de détails» sur les différents thèmes retenus. Sur les questions purement écologiques, mais aussi sur des aspects plus généraux, comme la croissance, la mobilité ou le fonctionnement des institutions. «Dans certains cas, la vision mise en avant dans les programmes se limite aux seules frontières, alors que ces thèmes sont centraux au sein de la Grande Région», plaide Béatrice Kieffer, vice-présidente du Meco.

Sur les six grands thèmes étudiés, le Meco regrette souvent les choix budgétaires effectués qui «ne mettent pas assez en avant la fiscalité verte, seule à même de mener à un changement de mentalité», estime Blanche Weber qui ajoute, sur ce point, que «de nombreux défis restent à relever», faute de «courage politique suffisant pour mettre en place une stratégie globale». Sans surprise, Déi Gréng fait partie des forces politiques les plus soutenues par le Meco, tout comme Déi Lénk. À l’inverse, le KPL ou le CSV défendent des visions présentées comme «différentes» de celle de l’organisation, même si certains aspects l’ont «agréablement surpris». Le LSAP et le DP, eux, sont présentés comme ayant des programmes «avec certaines nuances».