La progression du numérique auprès des clients des banques est une explication à la fermeture d’agences. (Photo: Licence CC)

La progression du numérique auprès des clients des banques est une explication à la fermeture d’agences. (Photo: Licence CC)

Selon des chiffres que vient de publier la Fédération bancaire européenne (EBF), près de 9.100 agences bancaires auraient fermé leurs portes l’an dernier, sur les 198.000 répertoriées un an plus tôt dans l’ensemble des 28 États membres, soit une baisse du nombre de ces agences de l’ordre de 4,6%.

Les raisons de ces fermetures seraient essentiellement liées à des baisses de fréquentation, à l’explosion des usages numériques des clients, ainsi qu’à une pression sur les marges du fait de taux d’intérêt extrêmement bas.

Quant aux effectifs de ces agences, ils se sont établis l’an dernier à 2,8 millions d’employés, soit 50.000 de moins par rapport à 2015, au niveau le plus bas jamais enregistré depuis 1997, date des premières données statistiques de la Banque centrale européenne.

Des banques en fusion

En 2008, au moment du début de la crise, ils étaient 3,2 millions d’employés.

Le nombre d’institutions de crédit en Europe a également diminué sans discontinuer depuis la crise financière, de 6% l’an dernier à 6.500 environ, notamment sous l’effet de fusions.

Toujours selon la Fédération bancaire européenne, c’est en Allemagne que se situent encore les plus importants bataillons d’employés de banque – 628.000 –, et le plus grand nombre d’établissements – plus de 1.700 ou 25,8% du total – du fait du nombre important de banques mutualistes locales.

Par contre, en termes d’actifs et de fonds propres en réserve, ce sont les banques britanniques, suivies des banques françaises, qui sont en tête.