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 (Photo: KBL epb)

À partir de quand est-il opportun de réfléchir à sa planification financière et successorale?

«Selon les données socio-économiques, nous considérons deux périodes: premièrement, la tranche d’âge 30-40 ans, correspondant à la période initiale de la planification: choix d’un régime matrimonial, création d’une famille, avec les premiers outils de protection (testament, assurance vie), de leviers (financement immobilier) et de diversification (portefeuille); deuxièmement, la tranche d’âge 40 ans et plus, ouvrant la période de consolidation de cette planification: modification du régime, démembrement, holdings patrimoniaux, cession de l’outil professionnel.

Quels sont les outils de planification qui existent?

«Les plus utiles, selon nous, sont les techniques issues du droit civil (régimes matrimoniaux, successions, assurance vie, etc.). Leur flexibilité et stabilité permettent de matérialiser les besoins du client. L’ajout d’une composante fiscale ou sociétaire augmente ensuite l’efficience de ces techniques. Une fois la stratégie en place, il convient de choisir les bons supports bancaires ou d’assurances pour rendre l’opération profitable.

Le principe de diversification des risques existe-t-il aussi en la matière? Faut-il envisager la mise en place de plusieurs solutions en parallèle?

«La diversification est une condition essentielle d’une bonne planification. Elle se matérialise dans les choix opérés au sein des supports bancaires, assuranciels, immobiliers, etc. Leur coordination doit produire un rapport risque/rendement compris et accepté par le client. La mise en place de solutions en parallèle dépend avant tout de la taille du patrimoine de la personne. Plus il est grand, plus le besoin d’intervention sur d’autres thématiques est réel.»