Pitt Arens n’aura fait qu’un passage éclair à la tête de OneCoin, qui, comme lors de sa nomination, ne manquera pas d’alimenter certaines conversations. (Photo: capture d'écran)

Pitt Arens n’aura fait qu’un passage éclair à la tête de OneCoin, qui, comme lors de sa nomination, ne manquera pas d’alimenter certaines conversations. (Photo: capture d'écran)

Dans un communiqué publié ce vendredi, Pitt Arens a annoncé qu’il avait officiellement quitté cette semaine OneCoin, la société dont il avait été nommé CEO il y a quelques mois à peine.

L’arrivée, en mars, de cet ancien CEO de la Banque Invik – puis co-head of corporate finance auprès d’ING ou encore de la Bil – à la tête de OneCoin, active dans le domaine de la crypto-monnaie, avait été largement commentée à l’époque.

Du fait notamment que cette société – basée à Dubaï, mais dont les infrastructures se trouvent en Bulgarie – faisait depuis tout un temps déjà l’objet de soupçons d’escroquerie de type Ponzi, largement relayés sur la toile.

Pitt Arens s’était défendu face à ces accusations, évoquant «une vaste et massive campagne de dénigrement, très bien préparée et organisée principalement depuis l’Europe».

Sept mois plus tard, il justifie sa décision d’abandonner son poste par «un manque de marge de manœuvre comme dirigeant». «Pour façonner, adapter et faire évoluer les activités d’une société, il faut avoir la liberté d’agir et ainsi faire bon usage des fenêtres d’opportunités qui s’ouvrent», indique-t-il encore, avant de conclure qu’il devrait rebondir «dans un futur proche» dans le secteur de la finance.