Il fait partie des hommes qui ont œuvré dans la discrétion, à la croisée de plusieurs secteurs. Pierre Schneider a disparu le 20 novembre dernier, à l’âge de 81 ans.
Sa carrière a débuté dans les années 60 dans le secteur des minerais utilisés pour les besoins de la sidérurgie, d’abord auprès de Henry J. Leir (fondateur de l’entreprise internationale SA des Minerais), puis à son compte. Ses activités se sont étendues au négoce de minerais, de charbon et d’acier pour l’industrie en Europe.
La fibre entrepreneuriale qui l’avait gagné très tôt continuera tout au long de sa vie, en tant que dirigeant d’entreprises ou en supportant l’éclosion de nouvelles structures. Ancien membre du conseil d’administration de BIP Investment Partners, Pierre Schneider a aussi investi dans de nombreuses start-up, notamment en Israël.
Figure du monde des affaires issue d’une famille commerçante – propriétaire de l’ancien grand magasin Sternberg au centre-ville –, il a aussi participé au développement des relations bilatérales entre le Luxembourg et Israël, en tant que consul honoraire général d’Israël au Luxembourg.
Sa générosité, sa curiosité et sa noblesse d’esprit que ceux qui l’ont bien connu lui rendent l’ont aussi amené à militer aux côtés de son épouse Martine pour la création d’un centre d’art contemporain à la fin des années 80. Une action qui a jeté les bases du Mudam, qui verra le jour par la suite, sous l’impulsion du Premier ministre de l’époque, Jacques Santer.
Pierre Schneider était le père de Daniel, membre du conseil d’administration de Maison Moderne et associé de Tenzing Partners, et de Caroline, éditrice à Berlin et New York.
Maison Moderne présente ses plus sincères condoléances à la famille de Pierre Schneider.