La mise en place de Picken Doheem sonne l’heure de la transformation du processus de prise de sang. (Photo: DR)

La mise en place de Picken Doheem sonne l’heure de la transformation du processus de prise de sang. (Photo: DR)

Depuis cette semaine, se faire faire une prise de sang est devenu plus simple au Luxembourg grâce à un nouveau service – Picken Doheem – qui vient d’être officiellement mis en place.

«Se lever plus tôt, rester à jeun, devoir trouver un centre de prélèvement, où stationner et éventuellement devoir encore attendre son tour, n’était jusqu’ici pas une prise en charge optimale», relève Jean-Luc Dourson, CEO de Bionext Lab, à l’initiative de cette innovation.

Plutôt que le patient se déplace dans un centre de prélèvement, c’est désormais l’inverse qui est proposé, grâce à un partenariat conclu entre Bionext Lab et les réseaux infirmiers d’aides et de soins à domicile que sont Alive, Camille, Help, Päiperléck, Paramedicus, la Stëftung Hëllef Doheem ou encore la Verbandskëscht.

«Après myLAB, compatible avec le dossier de soins partagé de l’agence E-santé et du ministère de la Santé, nous souhaitions offrir un service supplémentaire couvrant, dans les limites des frontières du pays, aussi bien les résidents que les frontaliers», poursuit Jean-Luc Dourson.

Ceux-ci ont donc désormais la possibilité de se faire prélever leur sang à la date et à l’heure de leur choix – que ce soit chez eux, sur leur lieu de travail ou ailleurs – par un simple rendez-vous pris via un numéro de téléphone dédié, le 8002 4040, le site internet de Picken Doheem, ou l’application de ce nouveau service disponible sur iOS ou Android.

Multiplier et intégrer les expertises

Une fois la prise de sang réalisée par l’un des 2.500 professionnels du réseau, les résultats sont ensuite disponibles en ligne sur myLAB, ou envoyés au patient par la poste, si celui-ci le souhaite.

«Tout cela est simple, rapide et sans frais», poursuit le patron de Bionext Lab, précisant encore que ce service – géré à la demi-heure entre 6h30 et 19h – sera bientôt proposé via Doctena, la plateforme de prise de rendez-vous médicaux en ligne qui sera en retour accessible via myLAB.

«Il faut prendre les compétences là où elles sont, multiplier les expertises qui existent et les intégrer», insiste Jean-Luc Dourson, en défenseur de la dématérialisation des procédures. Plateforme évolutive qui tiendra compte des expériences de terrain, Picken Doheem – développée en interne durant huit mois avec le concours de Nvision – a représenté pour Bionext Lab un investissement de près de 500.000 euros.