En 2009 et 2010, les sites de Rodange & Schifflange, ont accumulé près de 78 millions d’euros de pertes. (Photo: ArcelorMittal)

En 2009 et 2010, les sites de Rodange & Schifflange, ont accumulé près de 78 millions d’euros de pertes. (Photo: ArcelorMittal)

La crise n’est pas finie sur les deux sites luxembourgeois de Rodange & Schifflange. Selon ArcelorMittal, l’Ebitda (résultat opérationnel) s’est établi à -5 millions d’euros au premier trimestre. Une perte nette de 9,9 millions d’euros a également été enregistrée.

«Les niveaux de production et d’expédition, ainsi que la marge sur ferraille, réalisés au premier trimestre, n’ont pas permis de dégager un résultat positif. La demande pour les produits destinés à la construction et à la fabrication mécanique reste soumise à une conjoncture difficile dans un marché où l’offre reste supérieure à la demande», explique le groupe.

«Au vu des perspectives de production et d’expédition, le deuxième trimestre s’annonce difficile, mais en légère amélioration par rapport au premier trimestre», poursuit ArcelorMittal.

Plan de redressement

En 2009 et 2010, les sites de Rodange & Schifflange, spécialisés dans le secteur de la construction, ont accumulé près de 78 millions d’euros de pertes. Un gouffre qui a conduit ArcelorMittal à mettre en place un plan de redressement.

Les effectifs ont déjà été fortement réduits ces dernières années. Ils atteignaient 730 personnes fin 2010, contre 806 un an plus tôt.
Suite à un accord intervenu début avril entre la direction et les syndicats lors d’un comité de suivi, 262 postes supplémentaires ont été supprimés. Aucun licenciement ne devrait toutefois avoir lieu.

Les sureffectifs des deux sites luxembourgeois en perte sont transférés vers les usines de Differdange et Belval ou bien placés en cellule de reclassement. Ce dispositif social permet de former les salariés ou de les occuper temporairement à d’autres tâches que la production, tâches habituellement confiées à des entreprises sous-traitantes.