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Les TIC constituent aujourd’hui le substrat sur lequel peut se baser le Policy making. 

C’est certainement la matérialisation parfaite du «thinking outside the box», pour reprendre l’expression chère au milieu du consulting. Et ce n’est pas un hasard. Un de ses auteurs travaille d’ailleurs pour l’un des Big Four, en l’occurrence Deloitte. Paul Macmillan est venu cette semaine présenter dans les locaux de ses collègues luxembourgeois l’ouvrage qu’il a coécrit et qui a été publié en septembre 2013.

«The Solution Revolution: how business, government and social enterprises are teaming up to solve society’s toughest problems» – c’est le titre complet – regroupe tout un ensemble d’idées pour résoudre des problèmes en tenant compte d’une nouvelle grille de lecture au milieu de laquelle figure le capital citoyen (Citizen capital en version originale).

Prendre en compte les NTIC

Cette expression d’apparence néo-bourdieusienne n’est en fait rien de plus que l’ensemble des initiatives privées allant vers le bien commun, la plupart du temps fédérées par les nouvelles technologies de l’internet et de la communication. La Khan Academy, plateforme web diffusant des contenus éducatifs, en constitue l’exemple parfait.

The Solution Revolution propose donc, entre autres, aux gouvernements de tirer profit de ces élans citoyens. Pour ce qui a trait à la mobilité, par exemple, pourquoi ne pas participer au financement d’une plateforme web de carsharing/ridesharing avec le montant d’un kilomètre d’autoroute plutôt que d’investir dans l’infrastructure elle-même? Voilà une question que se posent les auteurs.

De nombreuses pistes sont explorées dans l’ouvrage publié par Harvard Business Review Press et reconnu les médias américains. De quoi fournir des sources d’inspiration à un gouvernement fraîchement installé, plein d’ambition et désireux de dépenser non sans compter… des représentants de plusieurs ministères assistaient d’ailleurs à la présentation aux professionnels de ce mercredi.