Les nouvelles techniques industrielles ont été évoquées lors de l'entrevue entre Étienne Schneider et les ministres indiens de l'Économie et de la Sidérurgie. (Photo: ministère de l'Economie)

Les nouvelles techniques industrielles ont été évoquées lors de l'entrevue entre Étienne Schneider et les ministres indiens de l'Économie et de la Sidérurgie. (Photo: ministère de l'Economie)

Dix-neuf représentants d’entreprises, la Chambre de commerce, Luxembourg for Finance, l’Indian Business Chamber Luxembourg… Le Luxembourg veut mettre tous les atouts de son côté pour poursuivre et renforcer les relations économiques avec l’Inde. Une mission économique s'y est ouverte mercredi et pour trois jours.

L’agenda de la mission a donc pour ambition de renforcer les relations économiques avec ce pays-continent dont la croissance a dépassé celle de la Chine l’an dernier, avec une prévision de 7,3% pour 2015-2016 selon la Banque mondiale.

La finance, l’ICT, mais aussi l’industrie figurent au rang des secteurs qui peuvent tirer profit de relations plus denses. À l’instar de Paul Wurth qui a signé mercredi un mémorandum d'entente avec Heavy Engineering Corporation Ltd, producteur d'équipements industriels. Le document, signé à New Delhi en présence du ministre indien des Industries lourdes et des Entreprises publiques, Anant Geete, et du vice-Premier ministre, Étienne Schneider, a pour objectif de développer la coopération entre les deux sociétés en matière de fabrication de fours à coke. 

«Présent en Inde depuis 1993, Paul Wurth a joué un rôle signifiant dans le développement de l’industrie sidérurgique locale», s’est félicité Étienne Schneider. «Ce partenariat offre à nouveau des opportunités de coopération, en particulier en termes de recherche et développement.»

Optimiser les techniques industrielles

Ancré à Luxembourg depuis 1870, Paul Wurth, intégré au groupe allemand SMS, est un des leaders mondiaux dans le domaine de la conception, fourniture et installation de technologies et infrastructures de production sidérurgique.

Pour faire face à la concurrence, aux difficultés du marché, Paul Wurth a décidé d’accentuer son expertise dans la modernisation et la construction d’installations de fours à coke.

C’est ainsi que l’entreprise avait choisi de reprendre en 2014  l’activité «cokerie» de l’entreprise allemande Schalker Eisenhütte Maschinenfabrik. La même année, Paul Wurth avait construit une nouvelle batterie de fours à coke pour Bhushan Steel, en Inde.

Une carte de visite utile pour poursuivre les discussions autour de la modernisation de la sidérurgie lors de l’entrevue de mercredi entre Étienne Schneider et le ministre indien des Finances, Arun Jaitley, et le ministre indien de la Sidérurgie, Narendra Singh Tomar. 

Aux côtés du directeur général de Paul Wurth, Georges Rassel, ils ont évoqué ensemble les possibilités de collaborations bilatérales, sur base de la volonté du gouvernement indien de renforcer les efforts pour augmenter la production sidérurgique, en se focalisant davantage sur les nouvelles technologies, notamment dans l’efficience énergétique.