Pour le ministre de l’Économie, rien n’indique encore qu’un deal entre l’État et Google pourrait intervenir à l’occasion du déplacement prochain du Premier ministre en Californie. (Photo: LaLa La Photo / archives)

Pour le ministre de l’Économie, rien n’indique encore qu’un deal entre l’État et Google pourrait intervenir à l’occasion du déplacement prochain du Premier ministre en Californie. (Photo: LaLa La Photo / archives)

«De notre côté, il n’y a plus aucun obstacle à la construction du data center de Google», a rappelé ce lundi matin – au micro de nos confrères de RTL – le vice-Premier ministre et ministre de l’Économie, Étienne Schneider.

«Nous avons fait notre devoir et nous attendons maintenant que le géant américain décide d’implanter ce centre de données au Luxembourg ou non», a-t-il encore ajouté.

Étienne Schneider a répété à plusieurs reprises qu’il attendait bien entendu «un feu vert en provenance de la Californie», soulignant que si tel était le cas, la coalition aurait réussi à attirer le plus important investissement unique – soit 1 milliard d’euros d’un coup – jamais réalisé au Luxembourg par une société étrangère.

Concernant le paraphe d’un éventuel accord, le ministre de l’Économie a précisé qu’il n’y avait encore aucune décision quant à la signature d’un deal qui pourrait intervenir lors du prochain déplacement que doit effectuer la semaine prochaine le Premier ministre, Xavier Bettel, sur la côte ouest des États-Unis, en Californie notamment.

De possibles affrontements à venir

Étienne Schneider a aussi démenti des tensions entre lui et Xavier Bettel quant à la paternité de ce dossier, rappelant qu’en tant que ministre de l’Économie, il avait pour mission de faire la promotion économique du pays et que, pour le reste, la répartition des compétences était clairement établie.

S’il a lui-même annoncé que le dossier était bouclé côté luxembourgeois, c’était selon lui simplement pour répondre à des questions après des fuites intervenues dans la presse, a-t-il encore précisé, ajoutant que plusieurs ministères avaient travaillé ensemble de manière à mener à bien ce dossier.

Pour autant, le ministre de l’Économie n’a pas nié que les partis de la majorité étaient occupés à se positionner dans le cadre des futures échéances électorales, non seulement pour les très prochaines communales, mais aussi, et surtout, pour les législatives de 2018.

«Et», a-t-il conclu, «il n’est pas à exclure qu’il puisse y avoir l’un ou l’autre affrontement dans les prochains mois».