Pierre Gramegna: «Il n’appartient pas au ministre des Finances de commenter des spéculations relayées par la presse.» (Photo: Sven Becker / Archives)

Pierre Gramegna: «Il n’appartient pas au ministre des Finances de commenter des spéculations relayées par la presse.» (Photo: Sven Becker / Archives)

Interrogé en urgence par le duo de choc du parti chrétien-social Diane Adehm/Gilles Roth, le ministre des Finances Pierre Gramegna a pris position sur les rumeurs de cession de la Banque internationale à Luxembourg (Bil) par son actionnaire majoritaire Precision Capital.

«Il n’appartient pas au ministre des Finances de commenter des spéculations relayées par la presse» a-t-il d’emblée indiqué, rappelant que les précédentes marques d’intérêt affichées en d’autres occasions pour la Bil «n’ont jamais abouti à un projet concret».

Le gouvernement n’est en présence d’aucune demande correspondante.

Pierre Gramegna, ministre des Finances

Dans le cas de la Bil, dont l’État luxembourgeois détient 9,992% (pour une valeur comptable de quelque 14,1 millions d’euros), Pierre Gramegna insiste sur le fait que la décision d’une éventuelle cession de cette part à un acquéreur potentiel sera prise «en temps utile». Or, «à ce jour, le gouvernement n’est en présence d’aucune demande correspondante», affirme le ministre des Finances qui rappelle que dans le cas de la Bil, toute opération de cet ordre doit de toute façon obtenir l’aval de la Commission de surveillance du secteur financier.