Le ministère de l’Éducation nationale est en train de préparer une campagne de sensibilisation et d’information pour la nouvelle représentation nationale des parents dans les écoles fondamentales et les lycées. (Photo: d'Lëtzebuerger Land)

Le ministère de l’Éducation nationale est en train de préparer une campagne de sensibilisation et d’information pour la nouvelle représentation nationale des parents dans les écoles fondamentales et les lycées. (Photo: d'Lëtzebuerger Land)

Les élections pour le premier mandat de la nouvelle représentation nationale des parents dans les écoles fondamentales et les lycées doivent avoir lieu en automne.

Afin d’atteindre des mères et des pères de tous les milieux sociaux, le ministère de l’Éducation nationale est en train de préparer une campagne de sensibilisation et d’information.

Mais pour avoir un vrai partenariat entre les écoles et les parents, pour que les élus puissent non seulement organiser des fêtes, mais aussi aviser, discuter et décider des questions pédagogiques et stratégiques essentielles, et éviter que la nouvelle plate-forme ne devienne une feuille de vigne, il faudra une vraie «Willkommenskultur» dans les écoles.

Et des adultes qui prennent leur mandat au sérieux en défendant les intérêts de tous les enfants et pas seulement des intérêts particuliers des parents.

«On ne peut pas remplacer le ministre à chaque fois que les choses vont moins bien»

Dans un entretien au Land, Étienne Schneider (LSAP) s’explique sur le résultat des élections, la distribution des ressorts après l’échéance électorale, et jusqu’à quand il compte rester membre du gouvernement. Le vice-Premier ministre n’est pas triste d’avoir pu céder les ressorts de l’Armée et de la Police.

Il pense par ailleurs que cela a du sens de rassembler les ressorts de l’Environnement, de l’Énergie et du Logement au sein d’un seul parti – en l’occurrence les Verts –, car ceci leur permettrait de discuter en interne si les éoliennes ou les chauves-souris, les résidences ou l’habitat du milan rouge sont plus importants.

2%

Le Luxembourg est-il le paradis fiscal le plus généreux envers les multinationales de toute l’Union européenne? C’est du moins la conclusion d’une étude réalisée par l’économiste tchèque Petr Janský pour le compte des Verts au Parlement européen.

À partir des bilans réunis dans la base de données commerciale Orbis, le chercheur a mis en relation les bénéfices et les impôts de multinationales non financières établies au Luxembourg et calculé un taux d’imposition effectif de 2,2 pour cent.

Un taux qui est nettement inférieur à celui d’autres paradis fiscaux, comme l’Irlande, les Pays-Bas ou la Belgique. Comparé à un taux nominal de 29,1 pour cent en 2015, c’est aussi le plus grand écart entre les deux taux dans les 27 pays.

En citant la Commission européenne, il se demande si cette générosité exceptionnelle n’est pas due au régime des «rulings». Mais seule l’Administration des contributions serait capable de fournir des chiffres vraiment fiables – si elle le voulait.