Saint-Christophe-et-Niévès, les Bahamas et les Îles vierges américaines – trois États des Caraïbes – font leur entrée sur la liste des paradis fiscaux établie par l’Union européenne. (Photo: Licence CC)

Saint-Christophe-et-Niévès, les Bahamas et les Îles vierges américaines – trois États des Caraïbes – font leur entrée sur la liste des paradis fiscaux établie par l’Union européenne. (Photo: Licence CC)

Saint-Christophe-et-Niévès, les Bahamas et les Îles vierges américaines ont été ajoutés à la «liste noire» des paradis fiscaux, aux yeux de l’Union européenne, lors d’une réunion des 28 ministres des Finances de l’UE, qui a eu lieu ce mardi à Bruxelles.

Ils faisaient partie de huit juridictions situées dans les Caraïbes, victimes des ouragans en septembre 2017 et qui avaient bénéficié d’un sursis pour donner des engagements de bonne conduite en matière fiscale à l’UE, en raison de leur situation difficile.

Dans le sens inverse, Bahreïn, les Îles Marshall et Sainte-Lucie ont été retirés de cette liste, passant sur la «liste grise» des pays ayant pris des engagements de bonne conduite en matière fiscale qui feront l’objet – d’ici la fin de cette année – d’un suivi de la part des instances européennes.

La «liste noire» des paradis fiscaux de l’Union européenne a été adoptée le 5 décembre 2017. Elle contenait au départ 17 pays. Mais elle avait déjà été réduite de moitié le 23 janvier.

L’adoption de cette liste avait été décidée dans le sillage d’une série de scandales d’évasion fiscale, à savoir LuxLeaks en 2014, les Panama Papers en 2016 et les Paradise Papers en 2017.

Outre les trois nouveaux entrants, elle regroupe également Guam, la Namibie, les Palaos, les Samoa, les Samoa américaines et Trinité-et-Tobago. La Communauté caribéenne avait récemment protesté contre l’établissement de cette liste qui, selon elle, ignorait certains pays européens qualifiables de paradis fiscaux.