Victor Ferreira s’est fait connaître sous le nom «Sun Glitters». (Photo: Sun Glitters)

Victor Ferreira s’est fait connaître sous le nom «Sun Glitters». (Photo: Sun Glitters)

Victor Ferreira s’est fait connaître sous le nom «Sun Glitters» et a fait parler de lui, mais aussi du Luxembourg, grâce à une revue de presse internationale dithyrambique lors de la sortie de ses premiers singles en 2011. Depuis, il enchaîne les sorties – dont un tout nouveau ‘It will be forever’ - et se produit sur les scènes de référence.

Monsieur Ferreira, votre travail contribue au rayonnement à l’international du Luxembourg. Quand en avez-vous pris conscience pour la première fois?

«Je parcours le monde avec ma musique en tant que musicien luxembourgeois et en suis fier. Mais j’en ai pris conscience pour la première fois à Bratislava, en Slovaquie, quand je suis arrivé à l’entrée de la salle de concert, et que j’ai aperçu le drapeau luxembourgeois au-dessus de l’entrée. C’était assez marrant.

Comment se positionne la musique luxembourgeoise à l’international?

«Je pense que grâce à certains artistes qui ont percé à l’étranger, elle commence à avoir sa place, même si c’est toujours à une petite échelle par rapport à d’autres pays. On m’a déjà fait la réflexion assez spéciale que si j’étais un artiste anglais ou américain, j’aurais plus de succès qu’en étant luxembourgeois... Avec des réflexions pareilles, ça prouve que les gens ne font pas vraiment le rapport au produit en soi, mais plutôt à des clichés. Mais la musique venant du Luxembourg a aussi progressé grâce à Music:LX, qui, lors des festivals showcase, a déjà exporté pas mal d’artistes luxembourgeois qui ont laissé un feed-back très positif!

Peut-on parler d’une scène musicale typiquement luxembourgeoise?

«Bonne question! Je ne sais pas, mais je ne crois pas. Elle est trop petite pour pouvoir créer un mouvement typiquement luxembourgeois. D’ailleurs, de nos jours, créer une scène typique, c’est assez dur, et pas seulement au Luxembourg...

Luxembourg est un pays «fiable, dynamique et ouvert». Reconnaissez-vous Luxembourg dans ces mots-clés retenus par le gouvernement?

«Tout à fait, le Luxembourg est un pays sûr, on s’y sent bien. Dynamique, je dirais que oui, il est présent dans les projets les plus intéressants. Ouvert, oui, de plus en plus. Comparé à quelques années en arrière, le pays est plus ouvert dans beaucoup de domaines, et surtout ouvert à de nouvelles idées pour rendre le pays plus moderne et accueillant.

Que vous disent vos interlocuteurs à l’étranger sur le Luxembourg?

«La plupart d’entre eux voient le Luxembourg comme un pays riche. Ils évoquent souvent le sujet des banques, notamment leur grand nombre dans un petit pays. Évidemment, je leur explique qu’il n’y a pas que les banques au Luxembourg, mais une population très multiculturelle et de très beaux endroits. Et qu’il y fait bon vivre, mais à condition de travailler pour.

Et qu’est-ce que vous leur répondez pour leur donner envie de visiter le Luxembourg?

«Je leur dis que Luxembourg vaut bien le détour, que c’est un beau petit pays. Une capitale intéressante, entre autres le Grund et les Casemates. Je leur parle des châteaux à visiter, la Petite Suisse, sans oublier de mentionner les musées.

À quelle occasion étiez-vous particulièrement fier du Luxembourg?

«Lorsque j’ai été invité à jouer en collaboration avec la danseuse Sylvia Camarda pour le ‘Opening for the Luxembourg Presidency of the EU’ en 2015 à Bruxelles. Représenter le pays pour une telle occasion, et cela devant le Grand-Duc et la Grande-Duchesse, Monsieur Juncker, différents ministres et ambassadeurs, c’était une occasion unique, et surtout un honneur de pouvoir jouer devant un tel public. Pour l’occasion, on m’avait aussi confié la mission d’arranger une vidéo avec des images du Luxembourg version Sun Glitters, ce fut un véritable plaisir.»

L’aventure #CelebratingLuxembourg continue sur celebratingluxembourg.com pour découvrir toutes les personnalités.