George Osborne veut relancer l’arrivée des investissements chinois au Royaume-Uni. (Photo: Licence CC / Flickr)

George Osborne veut relancer l’arrivée des investissements chinois au Royaume-Uni. (Photo: Licence CC / Flickr)

Depuis la débâcle pour son parti et la volonté exprimée par ses concitoyens de sortir de l’Union européenne, George Osborne, le chancelier de l’Échiquier, équivalent du ministre des Finances, ne s’était pas exprimé.

Il a choisi le Financial Times pour sortir de sa réserve et adopter un ton offensif et assumer un rôle de premier plan dans la nouvelle ère qui se dessine pour l’Europe d’une part et son pays d’autre part.

Loin d’être fataliste, George Osborne veut construire une «super économie compétitive», particulièrement sur le plan de l’imposition des personnes morales.

«Open for business»

Le grand argentier envisage ainsi d’afficher un taux d’imposition des sociétés parmi les plus bas des principales économies, tablant sur un objectif de moins de 15%, ce qui relancerait la compétitivité de l’Angleterre face à ses pays concurrents.

Pour George Osborne, le message lancé doit être clair, l’Angleterre reste «open for business», indique-t-il dans le FT.

Et le chancelier de l’Échiquier d’ajouter que, outre cette coupe fiscale, il prévoyait un plan d’action incluant notamment le maintien de la «crédibilité fiscale du Royaume-Uni» ainsi que de nouvelles initiatives pour attirer les investissements chinois.

Si l’on pensait que le Brexit n’allait pas renforcer la concurrence entre Londres et les autres Places européennes...