Le travail de terrain devrait se poursuivre, grâce à de nouvelles conventions pour des CIG plus autonomes (Photo: CIGL Sanem)

Le travail de terrain devrait se poursuivre, grâce à de nouvelles conventions pour des CIG plus autonomes (Photo: CIGL Sanem)

Le modèle en réseau d’OPE (Objectif Plein Emploi) touche à sa fin. En juin prochain, la convention avec l’État aura vécu. Par contre, le travail de terrain pourrait se poursuivre, grâce à des conventions qui seront signées entre l’État, les Centres d'initiative et de gestion (CIG) régionaux et locaux qui le souhaiteront et, sur une base «tripartite», avec les communes.

C’est une façon de donner de l’autonomie aux CIG, jusque-là partenaires exclusifs du réseau OPE (il comprenait une trentaine de CIG, couvrant 54 communes), et de protéger les emplois aussi. Car OPE, en phase de plan social, a déjà 52 licenciements sur les bras.

Difficultés structurelles

Tout n’est pas réglé pour autant. Les difficultés du réseau sont désormais d’ordre structurel, et elles pourraient lui «briser le cou dans les prochains mois», admet le vice-président du conseil d’administration d’OPE, Henry Welschbillig.

Un audit commandité par le ministère du Travail (la tutelle d’OPE) avait identifié des déficits, en hausse, à 4,5 millions d’euros. Mais selon des estimations recueillies dans l’entourage du ministre Nicolas Schmit, la dette pourrait même avoisiner les 6 millions.