Dans un premier temps, Ofo devrait mettre en service une cinquantaine de vélos au Kirchberg ainsi qu’à Belval. (Photo: DR)

Dans un premier temps, Ofo devrait mettre en service une cinquantaine de vélos au Kirchberg ainsi qu’à Belval. (Photo: DR)

Une nouvelle offre en matière de bikesharing devrait bientôt venir compléter celle de Vel’oh!, indiquent ce lundi matin nos confrères du Wort.

Proposée par la start-up chinoise Ofo, en négociation avec le ministère du Développement durable et des Infrastructures, elle concernerait dans un premier temps une cinquantaine de vélos répartis entre le Kirchberg, à Luxembourg-ville où l’utilisation du vélo est croissante, et Belval.

Pour ce second emplacement, à proximité de l’Université du Luxembourg, «cela permettrait à la communauté scientifique de participer à des études sur la mobilité auxquelles Ofo souhaiterait être associée», indique à nos confrères Tobias Fischer, manager nommé par la start-up pour le Luxembourg.

Développement mondial

Par rapport à Vel’oh!, la particularité d’Ofo est de n’avoir recours à aucune station de prise en charge ou de dépôt, le retrait du vélo se faisant par l’intermédiaire d’une application et d’un QR code, ce qui offrirait plus de fluidité au système.

Quant à son coût d’utilisation, il devrait être sensiblement inférieur à celui de son futur concurrent, soit de l’ordre d’un euro de l’heure, avec un manque à gagner comblé par de la publicité proposée via l’application.

Fondée en 2014 par un enseignant et quatre étudiants de l’Université de Pékin, Ofo continue de développer aujourd’hui son service de bikesharing non seulement en Chine, mais également aux États-Unis, à Singapour, au Royaume-Uni, en Autriche et en Thaïlande.

D’ici 2018, la start-up – qui a déclaré vendredi être en pourparlers pour une levée de fonds de l’ordre d’un milliard d’euros – annonce qu’elle va aussi s’implanter en République tchèque, en Italie, en Russie et aux Pays-Bas.