Cette semaine, le Land présente les débats sur le plan national et international qui entourent les musées. (Photo: Lëtzebuerger Land)

Cette semaine, le Land présente les débats sur le plan national et international qui entourent les musées. (Photo: Lëtzebuerger Land)

Faut-il acheter des œuvres ou les montrer? Faut-il engager des médiateurs pour expliquer l’art exposé, des conservateurs pour le classifier, le gérer et développer des expositions pour le montrer ou des responsables communication pour en faire la promotion? Comment faire pour attirer de nouveaux publics et fidéliser les anciens? Comment trouver des mécènes et des sponsors pour étayer les budgets de programmation et jusqu’où faut-il suivre leurs revendications? Les musées doivent-ils être un lieu de contemplation hors du monde ou faut-il, au contraire, les ouvrir à toutes sortes d’événements, concerts, soirées people, dîners, mariages... Après les années pionnières du nouveau boom des musées, dans les années 1990/2000 et la crise post-2008 avec ses restrictions budgétaires, les musées sont à la croisée des chemins: quel sera le développement de ces institutions somme toute encore assez jeunes (entre cinq et 20 ans pour les plus récents)? Quels choix faudra-t-il faire? Dans un supplément spécial Musées de 24 pages, le Land présente les débats qui entourent les musées, et ce aussi bien sur le plan national qu’international.

D’une importance comme l’Airbus

La semaine prochaine, le ministre de l’Économie, Étienne Schneider (LSAP), va présenter lors d’une réunion du conseil compétitivité de l’UE à ses collègues le projet «High performance computing», élaboré avec la France, l’Italie et l’Espagne et initié par le Luxembourg. Car les quatre partenaires ont choisi un instrument permettant de court-circuiter les règles européennes sur les aides publiques, utilisé une seule fois jusqu’ici, et dans le climat politique difficile au sein de l’UE il se pose la question comment les autres pays membres réagissent. Pour le Luxembourg, les enjeux sont de taille: une infrastructure super-performante doit permettre de développer des application fintech, smart space, smart energy et big data au sens large. Ce qui, comme le gouvernement le souhaite, rendrait le pays attractif pour les entreprises étrangères pour transformer l’économie nationale dans une ère «digitale» pour laquelle l’économiste Jeremy Rifkin est censé donner son avis et sa vision.

Cheval de Troie

Il ne faut pas mélanger l’accord de libre-échange Ceta que l’Union européenne vient de négocier avec le Canada et le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP) entre l’UE et les États-Unis, avertit Jean Asselborn (LSAP), ce jeudi devant la presse. Le ministre des Affaires étrangères a ainsi réagi aux documents de négociation que l’organisation environnementale Greenpeace a publiés il y a trois semaines et aux vives critiques qu’ont formulées les syndicats et les ONG à l’encontre des deux accords de libre-échange.

Contrairement aux appels de la plateforme Stop TTIP, qui voit dans Ceta un cheval de Troie des multinationales qui vont l’utiliser pour remplacer l’accord TTIP, le vice-Premier ministre soutient l’accord Ceta comme une chance pour les entreprises luxembourgeoises et européennes et le défend contre une résistance grandissante.