Une nouvelle édition du Lëtzebuerger Land sera ce vendredi dans les kiosques. (Photo: Land)

Une nouvelle édition du Lëtzebuerger Land sera ce vendredi dans les kiosques. (Photo: Land)

Le gouvernement Bettel/Schneider/Braz avait promis «une autre façon de gouverner» et plus de transparence. Or, un an et demi après son entrée en fonction, des «cabinets politiques» ont été discrètement créés dans la plupart des ministères gérés par les libéraux, cabinets qui sont dirigés par des conseillers de gouvernement recrutés dans le parti et dans le privé, contournant toutes les procédures de recrutement de la fonction publique. L’État DP remplace l’État CSV. Le Land de cette semaine a fait l’enquête.

Ces dernières années, une nuée de business schools a été attirée par l’éclat du secteur phare de l’économie luxembourgeoise. Les United Business Institutes, la School for International Hospitality and Tourism Management et le Business Science Institute se partagent les murs du château de Wiltz, rebaptisé en «campus». Récemment, la Luxembourg School of Business a rejoint la danse. Ces écoles privées embryonnaires seront probablement suivies par la prestigieuse École supérieure de commerce de Paris qui, soutenue par des banques et l’ambassade françaises, se cherche une implantation luxembourgeoise. D’autres institutions étrangères y sont déjà: la Sacred Heart University, Eufom et, indirectement, une douzaine de facs françaises qui, via les programmes du Lifelong Learning Center, proposent des masters en administration. Sans oublier la Luxembourg School of Finance et la Luxembourg Business Academy de l’Université du Luxembourg. Les autorités publiques craignent que le Luxembourg attire des business schools sans substance académique et a refusé l’accréditation à quatre business schools cette année-ci. Le Land décortique le business des MBA

Tandis que les gouvernements de la zone euro et la Commission européenne continuent à faire la leçon au gouvernement grec, tout en devenant de plus en plus menaçants, la Banque centrale européenne est un train d’asphyxier tranquillement le système bancaire du pays. Le gouvernement d’Athènes a jusqu’à dimanche pour renier ses promesses, ratifiées par 61% du peuple, de mettre fin à la dévaluation interne. Au Luxembourg, le gouvernement, les partis politiques et les syndicats observent et se taisent.