«Grâce à notre intégration à l’InsurLab, nous avons pu négocier avec six poids lourds de l’assurance automobile allemande», détaille Guido von Scheffer, le CEO de Motion-S. (Photo: Motion-S)

«Grâce à notre intégration à l’InsurLab, nous avons pu négocier avec six poids lourds de l’assurance automobile allemande», détaille Guido von Scheffer, le CEO de Motion-S. (Photo: Motion-S)

Qu’avez-vous entrepris ces six derniers mois?

«Nous avons présenté notre plate-forme télématique pour la première fois à l’international au salon CES de Las Vegas, tout début janvier. Et nous avons étonnamment suscité l’intérêt, puisque plus de 80 prospects qualifiés provenant de compagnies d’assurances, de constructeurs automobiles et d’investisseurs nous ont répondu.

Ensuite, nous avons mené avec succès un projet pilote avec l’un des trois grands acteurs mondiaux de la réassurance. Mais surtout, nous avons été sélectionnés pour le lot zéro d’InsurLab, la plate-forme allemande qui connecte les insurtech et les assureurs. Cela nous a amenés à négocier avec six poids lourds de l’assurance automobile allemande.

Enfin, nous avons signé avec un fournisseur international de niveau 1 de l’industrie automobile.

Pourquoi tout cela a-t-il été important?

«Toute cette visibilité nous permet d’aborder sereinement notre première levée de fonds, qui se clôturera à la fin de l’été.

Et qu’allez-vous faire durant les six prochains mois?

«Nous allons devoir finaliser la mise en place et l’adaptation de notre structure corporative après l’arrivée de nouveaux fonds. Nous allons également devoir finaliser les négociations sur la licence de notre plate-forme en Australie, en Afrique du Sud et en Amérique latine.

Nous voulons également entrer sur le marché américain.

La préparation à la prochaine Conférence des statisticiens européens, en 2019, va par ailleurs bien nous occuper. Enfin, nous participerons au lancement du produit d’assurance basé sur notre plate-forme en Allemagne.»

Fiche d’identité

Date de création – décembre 2014, première spin-off technologique de l’Université du Luxembourg

Localisation – Lux Future Lab

Capital social – 12.500 euros

Levée de fonds – Fonds propres

Fondateurs – Raphael Frank, German Castignani et Guido von Scheffer