Le travail législatif devra, au cours des prochains mois, se pencher notamment sur la réforme du Srel, de la police ou bien encore sur la prostitution, selon Mars Di Bartolomeo, président de la Chambre. (Photo: Luc Deflorenne/archives)

Le travail législatif devra, au cours des prochains mois, se pencher notamment sur la réforme du Srel, de la police ou bien encore sur la prostitution, selon Mars Di Bartolomeo, président de la Chambre. (Photo: Luc Deflorenne/archives)

Près de trois mois après la dernière séance plénière, les 60 députés réintégreront mardi leur siège pour la clôture de la session ordinaire 2014-2015 et l’ouverture de la session 2015-2016. Au menu: une réorganisation au sein des commissions parlementaires, une déclaration du Premier ministre sur les réfugiés suivie d’un débat et le vote de projets de loi portant sur le contrat d’assurance ou l’adhésion du Luxembourg à la Banque asiatique d’investissement. Une première journée qui sera suivie, mercredi, par le dépôt du budget 2016.

Un rythme législatif qui ne faiblira pas au cours des prochaines séances. «Nous allons nous pencher sur toute une série de réformes nouvelles dans les prochaines semaines et prochains mois», indique lundi Mars Di Bartolomeo (LSAP), président de la Chambre. «Que ce soit sur la réforme des secours, le financement des fabriques d’église, la réforme du Srel et du Conseil d’État ou bien encore la réforme de la loi sur la nationalité. Nous n’allons pas nous ennuyer les prochains mois.»

Le travail parlementaire peut prendre différentes formes.

Mars Di Bartolomeo, président de la Chambre des députés

Une affirmation basée notamment sur la hausse de l’activité parlementaire enregistrée au cours de la dernière session, où 99 lois ont été votées, dont 94 déposées par le gouvernement et cinq émanant de la Chambre. Sur l’année parlementaire, 865 questions écrites ont été déposées dont 62 questions ont fait l’objet d’une réponse à la Chambre de la part du gouvernement pour un total de sept heures. Selon les chiffres dévoilés lundi, les députés se sont également réunis 688 fois au sein des différentes commissions parlementaires.

Un chiffre en hausse sur lequel Mars Di Bartolomeo a rebondi afin de dénoncer les préjugés concernant le travail des députés. «Ça ne sert à rien de faire un hit-parade des députés les plus présents, car le travail parlementaire peut prendre différentes formes, que ce soit en séance plénière, en commission ou en représentation à l’étranger», a-t-il précisé, en référence à un article paru avant l’été qui pointait du doigt notamment Anne Brasseur. La députée DP, également présidente de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, était accusée d’être la «championne de l’absentéisme» rue du Marché-aux-Herbes. «Ces députés absents parfois aux sessions plénières ne font pas du tourisme, ils travaillent à la représentation du Luxembourg», a clamé Mars Di Bartolomeo.