Dan Dechmann: «Nous voulons aussi garder une taille humaine et cultiver une culture d’entreprise saine.» (Photo: Julien Becker/archives)

Dan Dechmann: «Nous voulons aussi garder une taille humaine et cultiver une culture d’entreprise saine.» (Photo: Julien Becker/archives)

L’agence Dechmann Communication vient de changer brutalement de dimension en passant en quelques mois de quatre à 16 collaborateurs. Son patron explique comment il veut franchir ce cap, tout en conservant ses valeurs.

Une dizaine de nouveaux collaborateurs viennent de rejoindre votre agence. Pouvez-vous expliquer dans quelles circonstances?

«Une dizaine de nouveaux collaborateurs nous ont en effet rejoints depuis début octobre. Avant, tout cela reposait un peu sur moi et sur quatre salariés. Mais nous nous rendions compte que la taille relativement modeste de notre équipe nous handicapait lors de la participation à des concours, y compris dans les phases finales.

Au mois d’octobre s’est présentée une opportunité puisque de très nombreuses personnes, qui exerçaient jusqu’alors dans une autre agence (Advantage, ndlr.) ont répondu à notre annonce. J’ai alors décidé de prendre le risque et d’engager plus de collaborateurs que prévu au départ (dont Alain Iérace, ancien directeur d’Advantage). J’ai aussi recruté un directeur financier (Didier Prudhomme) en décembre, puis un concepteur-rédacteur en janvier. Nous allons encore embaucher ce mois-ci ou le mois prochain pour le secrétariat. Aujourd’hui, nous sommes 16.

Comment passe-t-on aussi vite de petite agence à agence de taille moyenne? N’est-ce pas un peu brutal?

«C’est brutal dans le sens où il y a beaucoup de choses à organiser. Nous avons déménagé. Ce qui est important, c’est de faire un business plan et de rester prudent. La mise en place des nouvelles recrues a eu lieu. Nous démarrons. C’est une nouvelle histoire qui commence pour nous. Nous sommes maintenant mieux considérés par des clients qui attendent un certain volume de travail. Nous allons aussi lancer un nouveau site web à la fin du mois.

Comment percevez-vous le marché de la communication au Luxembourg?

«C’est un marché où il faut développer ses valeurs et créer une clientèle à partir d’un travail sérieux et méticuleux. Il y a énormément d’agences au Luxembourg. Sans doute plus de 200 sont actives et le registre (du commerce, ndlr.) en recense même 360 ou 380. Ce qui est remarquable aussi c’est la réussite d’agences récemment arrivées sur le marché. Il faut donc démarcher, prospecter en permanence. Pour notre part, nous voulons plutôt rester discrets, non pas sur le plan de la qualité de nos services, mais au niveau de l’autopromotion. Nous voulons aussi garder une taille humaine et cultiver une culture d’entreprise saine.»