Selon des syndicalistes belges, le groupe sidérurgique russe NLMK se propose de reprendre les sites de Liège et Dudelange. (Photo: NLMK)

Selon des syndicalistes belges, le groupe sidérurgique russe NLMK se propose de reprendre les sites de Liège et Dudelange. (Photo: NLMK)

Déjà évoquée la semaine dernière lors de la rencontre entre la direction de l’usine de Dudelange et les syndicats, la piste NLMK semble se préciser. Selon des représentants syndicaux belges, le groupe sidérurgique russe envisagerait de faire une offre de reprise pour les sites liégeois de Tilleur et Flémalle et de Dudelange, comme l’envisage la direction d’ArcelorMittal. Une cession d’actifs destinée à se conformer aux règles européennes en matière de monopole pour permettre le rachat de l’Italien Ilva.

Si aucun détail concret n’a été apporté, cette piste confirme les propos tenus par la direction du site luxembourgeois, qui indiquait la tenue de la «visite d’un repreneur intéressé» sur les deux sites liégeois. Pour rappel, NLMK est d’ores et déjà actif en Belgique, à La Louvière et Clabecq. Selon la presse belge, la visite du site luxembourgeois par les responsables russes aurait d’ores et déjà eu lieu. Aucune information quant à l’autonomie du site de Dudelange en cas d’exfiltration du cluster ArcelorMittal Atlantique Lorraine n’a été fournie, sachant que le site dépend actuellement de Florange pour son approvisionnement comme pour la commercialisation de ses produits Usibor, comme Alusi et Aluzinc.

Un rendez-vous fixé au 22 mai 

De plus amples détails devraient être fournis le 22 mai prochain, date de la rencontre prévue entre la direction du site de Dudelange et les syndicats. Une date loin d’être choisie au hasard, puisque située quelques jours après le comité d’entreprise européen et la veille du délai fixé par la Commission pour l’évaluation d’impact sur le marché de la cession d’actifs proposée par ArcelorMittal. Pour rappel, outre les sites de Liège et de Dudelange regroupés dans un premier bloc, le géant mondial de l’acier a proposé de céder les sites de Galati (Roumanie), Skopje (Macédoine) et de Piombino (Italie), regroupés en un second bloc, et enfin le site d’Ostrava (République tchèque).