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 (Photo: d'Lëtzebuerger Land)

Jeudi après-midi, la ministre de la Santé, Lydia Mutsch (LSAP), a reçu une délégation de l’Association des médecins et médecins-dentistes (AMMD), dans une tentative d’apaiser le conflit qui l’oppose au corps médical. Si les résultats de cet entretien ne sont pas connus jusqu’ici, la ministre avait toutefois fait une ouverture hier matin dans une interview accordée au Tageblatt: «La question de co-décision des médecins-hospitaliers reste à clarifier.» C’est beaucoup, car en fin de compte, l’AMMD ne demande pas plus. Or ce n’est pas seulement l’AMMD qui plaide pour une telle «co-décision», mais également le DP. Apparemment, le partenaire bleu de la coalition gouvernementale travaille beaucoup sur le dossier «Hôpitaux» et domine la discussion dans la Commission parlementaire.    

[Hors] compétition

Films luxembourgeois ou star hollywoodienne? Comme lors de chaque festival, les cinéphiles doivent faire leur choix durant la septième édition du Luxembourg City Film Festival, qui se termine ce dimanche 12 mars. Dimanche et lundi derniers, cette question les mettait devant le choix entre des films luxembourgeois et des événements comme la venue de Ray Liotta, acteur américain connu surtout pour avoir joué aux côtés de Robert de Niro dans le mythique «Goodfellas» de Martin Scorsese (1990). Dimanche soir, Liotta assistait à la projection de son dernier film, «Sticky Notes» (Amanda Sharp, 2016) et recevait un «lifetime achievement award» du LuxFilmFest (attribué pour la première fois) dans la salle d’Utopolis, juste à côté de celle où se tenait la première luxembourgeoise du long-métrage «Barrage» de la Luxembourgeoise Laura Schroeder, revenant de la sélection à la section Forum de la Berlinale. Lundi, à la Cinémathèque, Ray Liotta donnait une interview publique à Boyd van Hoeij, critique de cinéma pour le Hollywood Reporter originaire du Luxembourg et membre du comité de sélection du Film Fund, alors qu’au Kirchberg, à l’Utopolis, avait lieu la soirée de courts-métrages luxembourgeois organisée chaque année par le Film Fund dans le cadre du festival. Dans les coulisses du Luxembourg City Film Festival, la polémique gronde: pourquoi cette séparation stricte entre films internationaux et films autochtones? Pourquoi n’y a-t-il pas de film luxembourgeois en compétition? Et, plus généralement, quelle place pour la création luxembourgeoise dans une scène culturelle qui se professionnalise? Combien de protectionnisme faut-il en culture?

Phantom Shares

Ce n’est que depuis janvier 2016 que les entreprises sont tenues de fournir à l’Administration des contributions directes une liste des plans de stock-options. Or, plus ceux-ci gagnaient en visibilité, plus leurs bénéficiaires devenaient nerveux. Pour éviter un backlash politique, il fallait minimiser le déchet fiscal. Pour minimiser le déchet fiscal, il fallait réduire le nombre de bénéficiaires. Les dirigeants de la place financière y ont-ils réussi? La réponse ce vendredi dans le Land.