Le ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire, Nicolas Schmit, devrait selon toute vraisemblance quitter le gouvernement à l’automne prochain pour la Cour des comptes européenne.
Il devrait y reprendre le mandat luxembourgeois que détenait jusqu’ici l’ancien ministre libéral Henri Grethen, approché par le gouvernement pour prendre la présidence du conseil d’administration de la Banque et caisse d’épargne de l’État (BCEE).
Avec ce départ, Nicolas Schmit mettra donc un terme à 12 années de présence ininterrompue au gouvernement qu’il avait rejoint en juillet 2004, en tant que ministre délégué aux Affaires étrangères et à l’immigration.
Auparavant attaché du ministère d’État pour les affaires économiques puis chef de cabinet de Jacques Poos aux Affaires étrangères, Nicolas Schmit a dressé ce week-end, dans Riicht eraus – chez nos confrères de 100,7 –, le bilan de cette déjà longue carrière et de son action politique, en compagnie de Christiane Kleer.
L’occasion d’évoquer différents dossiers qu’il a eu à gérer, dont celui de l’asbl ProActif. La transition en cours au sein du LSAP dans l’Est, avec l’émergence de Tess Burton comme nouvelle figure de proue, était aussi au coeur de l’émission. Sur un plan plus personnel, Nicolas Schmit est aussi revenu sur l’affaire qui avait concerné le ministre, soupçonné d’avoir fait pression sur un agent de police en faveur de son fils. «Une mise à mort», a indiqué Nicolas Schmit, sur 100,7, quant à la pression politique qui s’en était suivie, obligeant le Premier ministre de l’époque, Jean-Claude Juncker, à faire une déclaration officielle.