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Netflix est un des leaders mondiaux dans le domaine des services en ligne pour films et séries TV. 

Deux nouvelles sociétés technologiques s’installent au Luxembourg. La première est encore inconnue. Son nom sera dévoilé mercredi en conférence de presse par deux membres du gouvernement : Jeannot Krecké, ministre de l’Économie et du Commerce extérieur et François Biltgen, ministre des Communications et des Médias.

La deuxième a été annoncée ce lundi matin dans un communiqué de presse. Il s’agit de la société Netflix, qui installe son siège européen au Grand-Duché.

Fondée en 1997, cette entreprise californienne propose des films en flux continu sur Internet.

20 millions d’abonnés

« Avec plus de 20 millions d’abonnés aux États-Unis, au Canada, en Amérique latine et aux Caraïbes, Netflix est un des leaders mondiaux dans le domaine des services en ligne pour films et séries TV. En Europe, Netflix a déjà annoncé son intention d’introduire ses services au Royaume-Uni et en Irlande dès le début de 2012 », explique le gouvernement luxembourgeois.

«Nous sommes ravis d’établir notre base européenne au Luxembourg, et de rejoindre ainsi de nombreuses autres sociétés actives dans le domaine de l’Internet qui y ont trouvé un environnement des affaires attrayant », commente David Wells, directeur financier de Netflix.

Jeannot Krecké évoque pour sa part « un nouveau pas pour le développement constant du secteur des technologies de l’information et de la communication ».

Leadership du Grand-Duché

« Le choix de Netflix est un témoignage supplémentaire du leadership du Grand-Duché dans le domaine des médias et de la distribution de contenus numériques », ajoute François Biltgen.

Fin juin, ces deux mêmes ministres avaient également annoncé que l’américaine Kabam et la coréenne Nexon, toutes deux spécialisées dans les jeux vidéo, installaient leur siège européen au Luxembourg.

Quelques mois auparavant, l’éditeur américain Big Fish Games avait aussi fait du Grand-Duché sa plate-forme européenne.

Lors de leurs road-shows à l’étranger, les représentants du Luxembourg font valoir plusieurs arguments pour « vendre » le pays : entre autres, la qualité des infrastructures et des datacenters, une TVA de 15 % encore en vigueur jusqu’en 2015 sur le commerce électronique, un régime d’exonération de 80 % des revenus de propriété intellectuelle…

Les arguments semblent convaincants.