Myriam Faber, petite-fille du fondateur de l’Imprimerie Faber, déclarée en faillite le 30 octobre dernier, a racheté Faber Digital Solutions SA, filiale à 100% de l'imprimerie située à Mersch et qui employait 75 personnes au moment de sa fermeture. FDS est un professionnel du secteur financier, tombant sous le contrôle du régulateur de la place financière, la CSSF. Le montant du rachat n’a pas été communiqué.
«Par convention de cession d’actions du 10 février 2016, Madame Myriam Faber a acquis l’intégralité du capital social de la société Faber Digital Solutions SA de la part de la curatrice de l’imprimerie Fr. Faber SA en faillite», annonce un communiqué de l’avocat François Prum, chargé du dossier.
«Cette reprise de la société agréée auprès de la CSSF par la petite-fille du fondateur historique de l’Imprimerie Faber garantira l’emploi de l’entièreté des salariés de la structure et la continuité de son activité spécialisée dans le domaine de l’impression et la communication digitale en général et notamment l’impression transactionnelle pour compte de sa clientèle du secteur financier et des assurances», souligne encore le communiqué.
Contacté par Paperjam.lu, Me François Prum n’a pas voulu communiquer le prix de la cession.
1,250 million récupéré aux enchères
FDS emploie 20 personnes. Les deux administrateurs délégués, Myriam Faber et Yves Jeanbaptiste, resteront en place.
Fin janvier, à la demande de la curatrice de l’Imprimerie Faber, l’ancien outil de travail a été mis aux enchères, rapportant un montant de 1,250 million d’euros. La vente a été organisée par Optimal.
Le catalogue des ventes comprenait 532 lots, parmi lesquels 10 presses offset, du matériel de façonnage, prépresse, CTP, papier, matériel de bureau, véhicules utilitaires, etc.
Selon le site Graphiline.com, la vente a réuni «de gros imprimeurs, avec 139 acheteurs venus de 10 pays européens, dont la Belgique, l'Allemagne, le Luxembourg, la Hollande ou encore la Pologne, mais aussi du Pakistan, de Turquie et d’Égypte».
Cité par Graphiline, Pierre Calméjanne, gérant d’Optimal, se félicitait du succès de la vente aux enchères: «La vente s’est très bien passée, en particulier pour le matériel de façonnage, où sur pratiquement tous les lots les estimations ont été dépassées. Pour le papier, il y avait huit acheteurs et les lots ont été vendus au prix estimé.»