La nouvelle édition de l’hebdomadaire politique, économique et culturel d'Lëtzebuerger Land est en kiosques dès vendredi. (Photo: Land)

La nouvelle édition de l’hebdomadaire politique, économique et culturel d'Lëtzebuerger Land est en kiosques dès vendredi. (Photo: Land)

Un dossier dans la nouvelle édition du Lëtzebuerger Land place le rapport de l’historien Vincent Artuso sur la persécution des juifs dans un contexte plus large. Car au moment de l’invasion allemande, les classes dirigeantes du pays ne voulaient plus répéter leur faute tragique de la Première Guerre mondiale et jouaient sur deux tableaux: sur ordre du Parlement et du Conseil d’État, la commission administrative offrit ses services à l’occupant, et la trahison des juifs n’était que la démonstration de son zèle envers les nouveaux maîtres. Tandis que le gouvernement en exil et la Grande-Duchesse jouaient la carte des alliés qui, en fin de compte, se révéla gagnante. Afin de «solder les dettes pour sauvegarder le château», le Premier ministre, Xavier Bettel (DP), est aujourd’hui prêt à demander pardon pour la participation d’organes étatiques à la persécution des juifs.

La fin du défaitisme

Depuis le 1er février, Yves Piron est directeur de l’Office luxembourgeois de l’accueil et de l’intégration (Olai), en charge entre autres de l’encadrement des demandeurs de protection internationale. L’ancien directeur de l’Union commerciale de la Ville de Luxembourg affiche son volontarisme et veut changer d’approche: ne plus réduire les demandeurs à l’assistanat, mais les activer, leur donner des opportunités de formation et d’emploi. Après avoir fait le ménage au sein de l’office dépendant du ministère de la Famille et de l’Intégration, fortement critiqué par un audit l’année dernière, Yves Piron s’attaque au problème du logement des demandeurs d’asile. d’Lëtzebuerger Land l’a rencontré au début de son mandat.

Au menu

Il était fâché, le ministre de l’Agriculture, Fernand Etgen (DP), quand le Mouvement écologique (Méco) a publié l’avis de la Commission européenne sur le Plan du développement rural luxembourgeois (PDR). Affectant une enveloppe de 368 millions d’euros aux mesures pour sauvegarder la compétitivité de l’agriculture, tout en protégeant l’environnement et le climat, le PDR est un outil important de la politique agraire d’ici 2020. Bien que le Méco ait peut-être polémisé lorsqu’il qualifia, la semaine dernière, le PDR de «n’importe quoi», le plan ne donne pas beaucoup d’orientation au secteur agraire. Certes, il comprend bon nombre des mesures et vise, entre autres, une agriculture plus écologique. Mais il est comme un menu dans lequel chacun pourra se servir, ne préférant aucune orientation, ni régionalisation de la production ni niches de haute qualité. Dans ce sens, il ressemble fortement à la politique du CSV et de son ministre marathon Fernand Boden.

La nouvelle édition de l’hebdomadaire politique, économique et culturel d'Lëtzebuerger Land est en kiosques dès vendredi.

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