Depuis la réponse qu’il a postée sur sa page Facebook en réaction aux propos pour le moins haineux et menaçants tenus par une personne se décrivant elle-même comme «nazie», les réactions de soutien n’ont pas manqué à l’égard de Xavier Bettel.
Le dossier prend aussi une tournure judiciaire puisque le Parquet s’est saisi du dossier. Une prise en main à son initiative relativement rare justifiée par le contexte particulier des menaces de mort – le référendum –, mais aussi par la personne et la fonction visées.
Différents chefs d’inculpation pourraient entrer en ligne de compte selon l’évolution de l’enquête, qu’il s’agisse d’incitation à la haine, d’homophobie ou encore d’outrage à un membre du gouvernement.
Pour sa part, Xavier Bettel n’a pas déposé de plainte, mais a fait part des menaces reçues à la police.
Suffisamment entouré selon le ministère d’État, Xavier Bettel ne verra pas sa sécurité renforcée suite à ces événements.