Marine Le Pen a été députée européenne de 2004 à juin 2017. (Photo: Licence C.C.)

Marine Le Pen a été députée européenne de 2004 à juin 2017. (Photo: Licence C.C.)

La justice européenne a tranché: Marine Le Pen doit rembourser 300.000 euros au Parlement européen qui l’accusait d’avoir rémunéré son ancienne secrétaire personnelle avec des montants destinés à la rémunération des assistants parlementaires.

C’est à la fin de l’année 2016 que le Parlement avait demandé à la présidente du Rassemblement national (ex-Front national) de rembourser les sommes qui lui avaient été versées entre 2009 et 2016 pour rémunérer en tant qu’assistant parlementaire son ancienne secrétaire, devenue depuis chef de cabinet.

En allant dans le sens du Parlement, la justice pointe le caractère fictif de cette rémunération. Une décision que l’ancienne députée européenne continue de nier farouchement. Elle a déjà annoncé son intention d’introduire un pourvoi devant la Cour de justice européenne.

À noter que, selon les règles en vigueur au Parlement européen, ce n’est pas à son parti, mais bien à elle, en son nom personnel, de rembourser la somme due.

Mais l’affaire des emplois fictifs de l’ex-FN est plus vaste. Elle vise 17 députés et une quarantaine d’emplois fictifs, pour des montants s’élevant à plus de 5 millions d’euros.