La compagnie Luxair va devoir se trouver un autre président pour son conseil d’administration. Comme nous l'annoncions dès 15 heures 45, Marc Hoffmann, qui occupe la fonction depuis 2004, a fait part de son intention de céder son mandat pour des raisons personnelles.
Il a fait lui-même l'annonce de sa décision ce lundi à 16 heures lors d'une conférence téléphonique éclair : « J'aimerais vous faire part d'une décision personnelle. J'ai décidé de ne pas être candidat au renouvellement de mon mandat de président du conseil d'administration de Luxair lors de l'assemblée générale du 14 mai de cette année. J'ai fait part de ma décision à Claude Wiseler, ministre du Développement durable et des Infrastructures. Je continuerai à exercer mon mandat jusqu'à son expiration, c'est-à-dire jusqu'au 14 mai, date de l'assemblée générale. »
Challenge important
La décision concernerait, du même coup, son autre mandat « aérien », celui d’administrateur de la compagnie aérienne Cargolux (dont il fut également le président jusque l’été dernier et l’annonce de la prise de participation de Qatar Airways). Les deux mandats sont en effet liés.
Au cours de cette courte conférence téléphonique, il n'a pas été fait allusion à son mandat d'administrateur du groupe Saint-Paul, l'éditeur (entre autres) du Wort. Mais Marc Hoffmann a confirmé à paperjam.lu qu'il conservait bel et bien ce mandat. On peut y voir un aspect très affectif dans cette fonction, lui qui a toujours indiqué que s'il n'avait pas été banquier, il aurait aimé devenir journaliste.
Ainsi, Marc Hoffmann ne conserverait, comme fonctions majeures, que celles à la tête de CBP Quilvest, la banque qu’il a cofondée en 2007. « Comme vous le savez, j'ai fusionné il y a quelques mois les activités de la compagnie de banque privée avec les activités de wealth management du groupe Quilvest et j'assume aujourd'hui la responsabilité de CEO de ce nouveau groupe. J'ai l'intention de me dédier pleinement à cette tâche qui est aujourd'hui un nouveau challenge important dans ma vie », a poursuivi Marc Hoffmann, qui n'a pas souhaité répondre aux questions de la presse.