Marc Colas, l’ancien homme fort du ministère d’État, va siéger au Conseil d’État. (Photo: SIP - Charles Caratini)

Marc Colas, l’ancien homme fort du ministère d’État, va siéger au Conseil d’État. (Photo: SIP - Charles Caratini)

Marc Colas, 60 ans, figure en première position, celle du candidat privilégié, sur la liste que le Conseil d’État a envoyée mercredi au Grand-Duc pour remplacer Françoise Thoma, arrivée au bout de son mandat. C’est donc l’ancien administrateur général au ministère d’État, parti à la retraite le 1er octobre dernier, qui va prendre le relais pour un mandat de 15 ans.

Dans un communiqué, le Conseil d’État publie les noms des trois candidats qui lui avaient été soumis mardi 24 novembre. Jean Guill, qui s’apprête à quitter la direction de la Commission de surveillance du secteur financier, était l’un des candidats. Le nom de son ou sa successeur n’est d’ailleurs pas encore connu, alors que les candidats à sa succession avaient jusqu’à la fin octobre pour se présenter (et être disposés à passer un examen). Le troisième nom était celui de l’avocat Marco Rasque Da Silva.

La présence de Jean Guill sur le ticket des chrétiens sociaux ne signifie pas automatiquement qu’il y est encarté, le CSV étant assez connu pour envoyer chez les Sages des personnalités n’appartenant pas forcément au parti.

Ce n’est toutefois pas le cas de Marc Colas qui fut, sous l’ère de Jean-Claude Juncker, l’homme fort du ministère d’État et fut aussi un symbole de la haute fonction publique politisée.