L'objectif reste d'accueillir les élèves à la rentrée de 2017. (Photo: atelier d'Architecture du centre)

L'objectif reste d'accueillir les élèves à la rentrée de 2017. (Photo: atelier d'Architecture du centre)

Après plusieurs décalages, la soumission pour sélectionner l’entreprise générale responsable de la construction «tout corps d’état du bâtiment» (TCE) du futur Lycée français sur le Ban de Gasperich a été bouclée le 29 mai dernier. Le marché a été attribué à l’association momentanée Tralux et CLE, qui a présenté la meilleure offre pour un montant de 98 millions d’euros.

Cinq entreprises de travaux publics avaient été présélectionnées en janvier dernier pour ce gigantesque chantier d’un montant de 150 millions d’euros dont 80% sont pris en charge par l’État luxembourgeois.

Six entreprises ou groupements d’entreprises avaient présenté une offre initiale et cinq offres ont été retenues au mois de janvier 2015. Il s’agit de Tralux/CLE; CBL/Cit Blaton; CDCL/Giorgetti; Soludec/GTM (groupe Vinci) et Lux TP avec le belge Besix. La candidature du groupement Poeckes/Zublin avait été éliminée dès le premier tour.

Selon nos informations, derrière l’offre du consortium Tralux/CLE, arrivait celle à 104 millions d’euros de l’association momentanée Giorgetti/CDCL. La troisième offre était celle de Blaton/CBL à 108 millions d’euros et la quatrième celle de LuxTP/Besix à 109 millions d’euros.

Une présélection qui avait posé question

La présélection en janvier 2015 du consortium Tralux/CLE avait suscité des réticences dans le milieu du bâtiment en raison de la présence du patron de Tralux, Franck Becherel, dans le conseil d’administration de l’asbl École et Lycée français de Luxembourg (ELFL), qui est le maître d’œuvre du projet de campus francophone. 

D’aucuns voyaient dans cette présence un conflit d’intérêts, Franck Becherel ayant participé à l’élaboration du projet.