Étienne Schneider veut une vision économique, et la promotion digne de ce nom. (Photo: Sven Becker )

Étienne Schneider veut une vision économique, et la promotion digne de ce nom. (Photo: Sven Becker )

Au lendemain de l’annonce d’une étude prospective sur la troisième révolution industrielle appliquée au Luxembourg, en collaboration avec l’économiste Jeremy Rifkin, Étienne Schneider secoue à nouveau le cocotier.

Sur son compte Twitter, le vice-Premier ministre et ministre de l’Économie a annoncé la fusion de Luxinnovation et de Luxembourg for Business.

 

«C’est une idée récente, sachant qu’il était question de fusionner Luxembourg for Business (LFB) et Luxembourg for Finance (LFF), les deux agences de promotion du Luxembourg à l’étranger (annoncé dans le programme de gouvernement, ndlr), mais cela ne s’est pas fait pour différentes raisons», indique Étienne Schneider à Paperjam.lu. 

LFB dispose cependant, outre trois ressources humaines, d’une cagnotte de 12 millions d’euros pour la promotion du pays. Luxinnovation, qui compte une quarantaine de collaborateurs de son côté, effectue d’ores et déjà une certaine promotion du pays via ses actions. Celles-ci seront d’ailleurs élargies prochainement lors du vote de la nouvelle loi lui permettant de délivrer des aides financières, au-delà du montage de dossier avec les sociétés. 

«Ces deux entités étant sous ma responsabilité, je pense qu’il serait bénéfique pour la promotion du pays de rassembler les équipes et les moyens pour faire une promotion économique qui mérite son nom», ajoute Étienne Schneider.

Reste à envisager un nouveau nom éventuel pour une agence élargie qui devra mieux vendre l’économie luxembourgeoise à l’étranger et qui sera aussi le point de contact pour le suivi des besoins des porteurs de projets et investisseurs étrangers qui veulent s’établir au Luxembourg.

Les prochaines étapes de ce projet qui a été évoqué avec des partenaires tels que la Chambre de commerce et la Chambre des métiers seront connues sous peu, mais il n’a pas rencontré d’opposition formelle en coulisse, indique encore Étienne Schneider.