Une dizaine de millions devront être injectés pour relancer le four de Luxguard. (Photo : Guardian)

Une dizaine de millions devront être injectés pour relancer le four de Luxguard. (Photo : Guardian)

Un accord est intervenu chez Luxguard. La direction s’engage sur des investissements a minima, qui devraient garantir la production locale pour quelques années. Néanmoins, des licenciements sont toujours à l’ordre du jour, pour une trentaine de postes au lieu de la cinquantaine redoutée.

Luxguard à Dudelange n’est pas, en soi, sauvée. Mais elle est maintenue en vie. La pression des derniers mois, mise par le groupe Guardian sur l’unité luxembourgeoise, s’est délestée jeudi soir, avec un accord, une lettre d’intention signée par l’entreprise et les syndicats.

En gros, l’accord stipule que les investissements nécessaires au maintien de l’outil seront consentis par le groupe. Une dizaine de millions – on évoquait une centaine de millions d’euros pour une remise à un niveau vraiment compétitif de l’usine verrière – devront être injectés dans le four principal. « C’est un gage de qualité de quatre ans », confie l’OGBL, par la voix d’Alain Mattioli, dans divers quotidiens ce vendredi.

Le maintien en production s’accompagne néanmoins d’un dégraissement des effectifs. Il y aura bien plan social, mais au lieu des 50 postes supprimés, on parle désormais d’une trentaine. En outre, il reste des négociations à mener à bien, notamment sur le volet salarial, auquel tiennent les responsables américains de Luxguard. Au menu : baisse de salaire et/ou suppression de primes de production.