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 (Photo: Land)

Luxexpo est en chantier. Ceci vaut aussi bien pour le contenant du parc d’expositions que pour le contenu, rapporte le Lëtzebuerger Land dans son édition de vendredi. Après plus de 10 ans de discussions sur un déménagement à Hollerich, puis sur la destruction des anciennes et la construction de nouvelles halles, puis l’annonce qu’en fait rien ne changera, la société essaye de faire un mini-lifting de ses installations que son directeur général qualifiait de «vétustes» déjà à l’époque. La tâche n’est pas facile, car depuis que le Conseil de ministres de l’Union européenne a déménagé direction place de l’Europe et ne paie plus de loyer, Luxexpo fait des pertes. Si l’ancienne Foire internationale à Luxembourg mise sur l’organisation de grands congrès pour le futur, c’est aussi un aveu que les grandes foires destinées aux consommateurs sont du passé. Mais comment marier ce retour stratégique avec sa mission initiale, celle d’être «la vitrine» de l’artisanat, de l’industrie et du commerce luxembourgeois?

Grosse fatigue

Joignables en permanence et corvéables à merci, de plus en plus d’employés tombent malade de leur travail. Cette grande souffrance appelée burn-out se propage à la vitesse grand V. Patrizia Thiry, directrice de l’Association pour la santé au travail du secteur financier (ASTF), les retrouve alors en consultation chez eux. «Ce sont, dit-elle, souvent des ‘high-performers’ ayant une grosse ‘valeur travail’, c’est-à-dire qui sont très productifs pour leur entreprise, et ce à tous les niveaux de la hiérarchie, qui sont touchés par le phénomène.» Si le burn-out s’annonce toujours longtemps en amont, il frappe néanmoins à un moment inattendu. Soudain, l’employé n’est plus à même de passer la porte de son bureau, bien qu’il veuille encore travailler comme avant, comme hier, cela ne va plus. S’en suivent alors ces longs arrêts maladie de plusieurs mois, parfois un an (seuil au-delà duquel le contrat de travail est annulé et le concerné se retrouve sans emploi et sans droits de sécurité sociale). Le Land dresse un état des lieux de cette maladie du travail encore peu reconnue.

Lëtzebuerger Land

Un système Ponzi aristocratique et à l’encens

Après ses études en Allemagne et avant de devenir Grande-Duchesse Héritière, la Comtesse Stéphanie de Lannoy travaillait de 2010 à 2011 pour la société bruxelloise Kepha Invest. À deux reprises, elle participa au Palais Egmont à des manifestations promotionnelles du fonds immobilier. Kepha Invest était un montage financier frauduleux, un système de Ponzi, qui ciblait une clientèle particulière: de petits épargnants très conservateurs et très catholiques. Pour les mettre en confiance, le fonds était chaperonné par une fondation italienne très catholique qui se voulait proche du Vatican, et mettait des noms de l’aristocratie très conservatrice et très catholique belge en vitrine, comme celui de la jeune Comtesse de Lannoy. Aujourd’hui 34,7 millions d’euros ont disparu, 283 investisseurs se sentent lésés et un des responsables vient d’être arrêté par la police.