Le 25 mai sera européen. Et les citoyens auront leur mot à dire. Quel que soit le niveau d’implication des habitants de l’Union, quel que soit le résultat des urnes, le Luxembourg restera au cœur de l’Europe. Géographiquement, cela ne fait pas l’ombre d’un doute, quand bien même les velléités d’élargissement ont sensiblement déplacé le centre de gravité.

Mais politiquement et institutionnellement, le Grand-Duché aura toujours une place à part, à la fois en tant que capitale européenne et membre fondateur de l’Union. Et si le pays en est où il en est aujourd’hui, c’est à la fois grâce à et au travers de l’Europe.

«Pour un pays de notre dimension, il est incontestable que c’est l’Union européenne qui nous a permis d’avoir voix au chapitre», fait remarquer le ministre des Affaires étrangères et européennes Jean Asselborn, dans l’édition de juin de paperJam à paraître ce jeudi. «Nous aurions sans doute beaucoup moins d’influence si nous n’avions pas eu l’idée de pousser l’intégration européenne. Le Luxembourg a toujours bénéficié d’une Europe forte et il est indispensable que nous puissions participer aux décisions qui concernent l’euro, la politique étrangère ou encore le changement climatique… Sans l’UE, nous serions dans un petit coin, à ne rien faire d’autre qu’écouter ce que disent les autres et subir.»

Dans la coverstory qu’il consacre à ces élections européennes, paperJam passe en revue les grandes lignes des programmes des principaux partis en lice pour le scrutin du 25 mai. Il propose également une infographie exclusive qui détaille les différents bâtiments occupés par les institutions européennes, notamment au Kirchberg.

Télécoms: les grandes manoeuvres

À lire également dans cette édition de paperJam: le point sur l’évolution législative en matière de conservation et de protection des données, suite à l’invalidation de la directive européenne de 2006; une présentation du «plan de gestion des âges» mis en place par le gouvernement pour gérer le vieillissement de la population active; le témoignage de Michel Wurth, qui quitte ses fonctions exécutives au sein d’ArcelorMittal, mais reste très actif dans le paysage économique luxembourgeois; les grandes manœuvres au sein des opérateurs télécoms; un retour sur la traque des biens mal acquis par l’ancien président Sassou N’Guesso, l’ancien président du Congo Brazzaville, qui passe par le Luxembourg ou encore un gros plan sur l’activité de crowdfunding qui se développe encore lentement au Grand-Duché. 

Dans la partie «Désirs», enfin, le plasticien français Yann Kersalé, célèbre pour ses interventions lumineuses sur plus d'une centaine de projets in situ, présente la lanterne qu'il a spécialement créée pour Hermès Maison.