Fort de son expérience, Genii Group tient à apporter sa contribution au développement économique du pays.  (Photo: Ikogest)

Fort de son expérience, Genii Group tient à apporter sa contribution au développement économique du pays.  (Photo: Ikogest)

Les annonces autour du Luxembourg Future Fund se bousculent. Alors que le ministre de l’Économie, Étienne Schneider, a dû, dans une interview accordée à nos confrères de 100,7, mettre les choses au point concernant la nature de la relation entre l’État et la société d’investissement Genii Group et son emblématique dirigeant actionnaire Gerard Lopez, il se profile la création, par Genii, d’un fonds d’investissement «indépendant» qui viendrait compléter le dispositif «public» mis en place par la SNCI et le Fonds d’investissement européen.

Une telle évolution n’a, en soi, rien de surprenant. Impliqué depuis nombreuses années dans les discussions autour de la constitution de ce Luxembourg Future Fund (dont la première annonce officielle date de janvier 2012), Genii était initialement pressenti pour se voir confier la gestion d’un compartiment dédié aux investissements directs.

«L’État n’exclut pas d’y participer»

Maintenant que la structure du Luxembourg Future Fund semble s’orienter vers un «fonds de fonds», cette délégation de compétence ne faisait plus de sens. Reste que tout le travail de préparation cumulé ces dernières années n’est pas perdu pour tout le monde. Selon nos informations, Genii est ainsi sur le point de lancer son propre fonds d’investissement de manière indépendante. Un «Future Fund bis» en quelque sorte.

Si le montant n’a pas encore été officiellement arrêté, on peut imaginer qu’on sera dans le même ordre de grandeur de celui du Luxembourg Future Fund (150 millions d’euros). Un nouveau véhicule d’investissement sur lequel le gouvernement garde évidemment un œil attentif.

«L’État n’exclut pas d’y participer», a indiqué ce jeudi à Paperjam.lu le ministre Schneider. «Il faut connaître les détails et conditions avant de s’exprimer définitivement sur une éventuelle participation étatique», a-t-il précisé.