À Bruxelles, les lobbyistes sont dans la place. Ils sont entre 15.000 et 30.000, selon les sources, à chercher à influencer le cours du travail législatif des décideurs européens par la prise en compte des intérêts des entreprises ou des associations qu’ils représentent et défendent.

Dans la capitale de l’Europe, tous les intérêts sont représentés. Certains plus que d’autres. Depuis la crise financière, les lobbies financiers, City londonienne en tête, ont pris d’assaut le quartier européen. Et déploient des moyens financiers parfois colossaux pour arriver à leurs fins.

Dans ce ballet parfois trop peu diplomatique, le Luxembourg semble bien faiblement armé. Dans son édition de mai, Paperjam1 se plonge au cœur du système, plan de Bruxelles à l’appui, en analysant cette situation préjudiciable pour l’économie du pays et sa place financière.

Claude Wiseler, le «G7» et Amazon

À lire également dans cette édition, une longue interview de Claude Wiseler, chef de la fraction CSV, à l’heure où le parti chrétien social, désormais dans l’opposition, se cherche un nouvel élan en vue des prochaines échéances électorales; un débat intéressant entre sept des décideurs économiques classés dans les 10 premiers du Top 100 Paperjam des décideurs les plus influents au Luxembourg, un «G7» qui échange autour des défis que le pays doit relever; un gros plan sur Amazon, le géant présent au Grand-Duché depuis 10 ans et qui emploie aujourd’hui un millier de personnes; ou encore un retour sur la récente mission de promotion de la place financière au Moyen-Orient, qui pourrait marquer le début d’une nouvelle approche en matière de prospection à l’étranger.

    

Dans ses pages «Désirs», l’édition de mai de Paperjam1 propose également un zoom sur Jérôme Konen, le nouveau directeur du Kinneksbond de Mamer, et une interview du photographe irlandais Paul Gaffney, invité par le Centre national de l’audiovisuel.