La capitale luxembourgeoise est coiffée d’un cheveu par Stuttgart. (Photo: Luc Deflorenne / archive)

La capitale luxembourgeoise est coiffée d’un cheveu par Stuttgart. (Photo: Luc Deflorenne / archive)

Alors que Nicolas Mackel, CEO de Luxembourg for Finance, multiplie les voyages à l’étranger pour vanter les avantages de la Place, il pourrait bien ajouter à son argumentaire ce classement sur le stress effectué dans 150 villes à travers le monde.

Coiffée d’un cheveu par Stuttgart, Luxembourg-ville se situe en effet en 2e position des agglomérations les moins stressantes, selon cette étude réalisée par Zipjet, une société spécialisée dans le pressing à domicile et qui dit développer une technologie aidant à réduire le stress de la vie quotidienne.

Les auteurs expliquent s’être basés sur des données officielles fournies par des institutions internationales comme l’OCDE, Eurostat ou l’OMS.

Ville, pollution, situation économique et bien-être personnel

Deux autres villes allemandes se classent dans le top 5, Hanovre (3e) et Munich (5e), alors que la ville suisse de Berne est en 4e position.

«Les problèmes liés à la santé mentale sont en hausse à l’échelle mondiale, le stress étant un élément déclencheur de cette augmentation», explique le CEO de la société, Florian Färber. «En montrant comment les villes les moins stressantes gèrent ce problème, nous espérons que celles ayant davantage de difficultés liées au stress s’en inspirent pour les surmonter.»

Pour effectuer ce classement, les auteurs expliquent s’être appuyés sur 17 critères différents, regroupés dans quatre catégories: ville, pollution, situation économique et bien-être personnel.

L’égalité des sexes à améliorer

Dans ce premier chapitre, Luxembourg-ville enregistre un très bon score pour la densité de population et les espaces verts, mais n’est pas bien classée au niveau de l’ensoleillement.

Dans la catégorie de la pollution, si la capitale du Grand-Duché est relativement bien appréciée pour son bas niveau de pollution de l’air, les auteurs de l’étude estiment que celles liées au bruit et à la lumière sont bien moins bonnes.

Pour le volet économique, c’est la sécurité sociale et le pouvoir d’achat qui sont les plus notables, alors que le taux de chômage et la dette par habitant semblent assez élevés par rapport aux autres villes du top 5.

Enfin, le bien-être personnel, en termes de santé mentale et physique et de l’égalité raciale, est très élevé dans la capitale du Grand-Duché. La seule petite ombre à ce tableau étant l’égalité des sexes, point sur lequel la ville a encore du chemin à faire pour s’améliorer.

En plus de son écosystème financier mature, la Place a donc d’autres arguments à défendre dans le contexte du Brexit. En effet, ses concurrentes se situent bien derrière elle en termes de stress. Francfort arrive dans ce classement à la 33e position, Dublin à la 59e et Paris à la 78e.