C'est en matière de culture que le Luxembourg se dinstingue avec une 10e place sur 125 pays «étudiés». (Photo: DR)

C'est en matière de culture que le Luxembourg se dinstingue avec une 10e place sur 125 pays «étudiés». (Photo: DR)

Un nouveau classement des pays dans le monde vient d’être publié cette semaine sous le nom de «Good country index». Alors que d’autres classements mesurent l’efficacité d’un pays selon sa croissance, sa stabilité, sa bonne gouvernance ou encore sa productivité, celui-ci se veut différent puisqu'«il vise à mesurer l’impact global des politiques et des comportements d’un pays donné et dans quelle mesure celui-ci contribue ou non au bien-être de la planète et de la race humaine», explique le site de Good country index.

Pour établir ce classement, «qui entend pousser les gouvernements à penser de manière moins égoïste et plus globale», ses deux initiateurs – Simon Anholt et Robert Govers – ont eu recours à 35 bases de données, principalement des Nations Unies, mais également d’ONG et d’autres organisations.

Celles-ci leur ont permis de classer les pays – 125 au total – selon leur contribution au reste du monde dans sept domaines: les sciences et technologies, la culture, la paix et la sécurité internationale, l’ordre mondial, l’environnement, la prospérité et l’égalité, ainsi que la santé et le bien-être.

Les voisins font mieux

À ce petit jeu, le Luxembourg se classe de manière globale en 16e position de ce classement dominé dans l’ordre par l’Irlande, La Finlande, la Suisse, les Pays-Bas et la Nouvelle-Zélande. En queue de classement pointent l’Angola, l’Azerbaïdjan, l’Irak, le Vietnam et enfin la Libye. Ses voisins belge, français et allemand se classent respectivement en 10e, 11e et 13e position.

Dans les différents domaines pris en compte, le Grand-Duché se classe en 10e position en matière de culture, en 12e position en environnement, en 13e position en santé et bien-être, en 19e position en prospérité et égalité ainsi qu’en ordre mondial et – beaucoup moins bien –, en 55e position en sciences et technologies et surtout en 101e position en paix et en sécurité internationale.

Des critères (très) particuliers

Ce classement reste sujet à discussion, notamment au regard des sous-rubriques prises en compte dans les différents domaines étudiés. Ainsi, en matière de santé par exemple, ce ne sont pas l’espérance de vie ou le coût par habitant qui ont été pris en compte mais l’aide alimentaire, les exports pharmaceutiques ou encore les saisies de drogues qui ont été privilégiés.

Ce choix pour le moins particulier des sous-rubriques explique peut-être pourquoi le Luxembourg se retrouve par exemple précédé par l’Ouganda et le Congo en matière d’environnement, par le Kenya lorsqu’il s’agit de prospérité et d’égalité, la Moldavie en sciences et technologies ou encore, concernant la paix et la sécurité internationale, par... la Syrie! Cherchez l'erreur.