Le service adapté à une clientèle business est un atout que veut booster Luxair. (Photo : Julien Becker/archives)

Le service adapté à une clientèle business est un atout que veut booster Luxair. (Photo : Julien Becker/archives)

« Depuis 40 ans Luxair Luxembourg Airlines opère la ligne à succès entre Luxembourg et Genève. » La première phrase du communiqué diffusé mercredi par la compagnie luxembourgeoise sonne comme un « J’étais là avant vous ».

Et on identifie immédiatement la réaction de Luxair à l’annonce de l’arrivée imminente d’un « super low cost » comme Darwin Airline sur la liaison entre Genève-Cointrin et le Findel.

Défense d’un « money shaker »

Moins d’une semaine après avoir appris qu’une concurrence allait atterrir, la compagnie luxembourgeoise prend le rebond. C’est que la liaison entre les deux grandes places financières, bien fréquentée par une clientèle d’affaires, est, pour Luxair, un « money shaker », une ligne rentable, une des meilleures même.

« Déjà en septembre dernier, l’Airline avait annoncé toute une série d’améliorations à ses quelque 30.000 passagers sur cette ligne », précise Luxair qui, « encouragée par le succès de cette liaison ainsi renforcée, est sur le point de procéder à une valorisation conséquente de la destination Genève. »
Dès le 23 janvier prochain, Luxair Luxembourg Airlines boostera en effet son offre.

Prix d’excellence pour le business

Il y avait des vols les mardi, mercredi et jeudi. Il y en aura trois fois par jour, du lundi au vendredi , avec des heures de départ dans l’après-midi « substantiellement améliorées », « des prix plus attrayants et une structure tarifaire plus flexible », assure la compagnie.

Face à la réputation de prix bas pratiqués par son prochain concurrent, Luxair entend surtout miser sur son service intégré et les avantages « voyageurs fréquents », clairement adaptés à une clientèle business (sélection d’hôtels, formules de réservation flexible, annulation sans frais…).

« Les voyageurs fréquents apprécieront très certainement les avantages liés à ce nouveau type de billet », conclut la compagnie luxembourgeoise. Pour la survie du plus fort, c’est, en l’espèce, le public qui aura effectivement le dernier mot.