Rainer Klump souhaite faire entrer l’université dans une «nouvelle phase de développement». (Photo : Sven Becker / archives)

Rainer Klump souhaite faire entrer l’université dans une «nouvelle phase de développement». (Photo : Sven Becker / archives)

Faire entrer l’université dans une «nouvelle phase de développement». C’est en ces termes que Rainer Klump, le recteur de l’Université du Luxembourg, a présenté sa vision pour les 10 prochaines années. Pour y arriver, il a élaboré un plan basé sur trois «piliers stratégiques»: la digitalisation, l’internationalité et l’intégration au niveau local.

La première de ces trois directions se traduit par le renforcement des compétences numériques pour obtenir des positions de leadership dans des domaines d’avenir comme l’ICT ou la médecine personnalisée.

La deuxième doit confirmer le caractère international de l’université en la faisant devenir le hub européen de référence pour les acteurs académiques internationaux intéressés par des collaborations en Europe. À ce chapitre-là, l’Université du Luxembourg est déjà bien placée puisqu’elle a déjà engagé plusieurs partenariats, notamment avec le MIT de Boston.

Enfin, la troisième direction annoncée vise à inscrire durablement l’université dans le paysage luxembourgeois en renforçant ses liens autant dans le secteur privé, que ce soit dans l’industrie ou auprès de la Place, que dans le secteur public.

Un nouveau rectorat

Ces trois piliers stratégiques doivent servir l’objectif de faire entrer l’université dans le top 10 du classement des jeunes universités dans le monde, soit celles qui ont moins de 50 ans. Et ainsi lui faire acquérir la renommée internationale dont elle a besoin. Il s’agit d’une visée ambitieuse, mais loin d’être irréaliste, puisque l’Université du Luxembourg occupe aujourd’hui la 14e position de ce classement.

Cette conférence de presse a aussi été l’occasion pour Rainer Klump d’annoncer l’arrivée d’une nouvelle équipe au rectorat. Celui-ci sera composé, à partir de la mi-janvier, de Ludwig Neyses, de Romain Martin, de Tonie Van Dam et d’Alfred Funk.