Les propositions sont arrivées sur le bureau du formateur du prochain gouvernement, Xavier Bettel. (Photo: La La La Photo/Archives/Dul/Eriksson)

Les propositions sont arrivées sur le bureau du formateur du prochain gouvernement, Xavier Bettel. (Photo: La La La Photo/Archives/Dul/Eriksson)

Alors que le DP, Déi Gréng et le LSAP travaillent à aboutir à un accord de gouvernement, l’Uless (Union luxembourgeoise de l’économie sociale et solidaire) leur a adressé ses propositions pour «renforcer l’économie sociale et solidaire» au cours de la législature à venir. L’Uless espère évidemment «une politique réfléchie et courageuse», qui renforcera l’économie sociale et solidaire. «Cela reste un secteur important en termes d’emplois et de valeur ajoutée, mais qui manque cruellement de visibilité», peut-on lire dans leur communiqué.

Trois propositions majeures ont été élaborées:

  • proposer un ambitieux plan d’action national. Pour l’Uless, il faut renouveler le partenariat constructif entre le gouvernement et le secteur de l’économie sociale et solidaire via une stratégie ambitieuse. Celle-ci devra couvrir les thèmes de l’innovation sociale, l’avenir du travail, la digitalisation, l’économie circulaire...;
  • clarifier les compétences du ministère en charge de l’économie sociale et solidaire. Pour l’Uless il faut élargir le périmètre du ministère. La réforme de la législation sur les asbl, le conventionnement avec les ateliers protégés, la réforme des sociétés mutuelles pourraient être gérés par un même département;
  • renforcer les moyens budgétaires et humains du département ministériel de ce secteur. Avec pour ambition «de mettre en relation l’ambition du gouvernement pour ce secteur avec la complexité des enjeux liés à son développement».

C’est notamment à ces trois conditions que l’économie sociale et solidaire pourra jouer tout son rôle «au sein de l’économie et de la société du Grand-Duché».