Le mardi 4 novembre, la gare de Luxembourg pourrait connaître un trafic nettement moins chargé que d'habitude en raison de la grève à la SNCF. (Photo: Étienne Delorme / archives)

Le mardi 4 novembre, la gare de Luxembourg pourrait connaître un trafic nettement moins chargé que d'habitude en raison de la grève à la SNCF. (Photo: Étienne Delorme / archives)

À l’appel de la Confédération générale du travail (CGT), un vaste mouvement de grève aura lieu ce mardi 4 novembre dans le domaine des Transports, en France. Il ne sera pas sans répercussions au Luxembourg puisque la SNCF se joindra à ce mouvement et que, dès lors, les relations ferroviaires entre la Moselle (Metz et Thionville), la Meurthe-et-Moselle (Nancy et Longwy) et le Grand-Duché seront nécessairement impactées.

Pour tous les frontaliers voyageant par le rail, il sera donc plus que conseillé ce week-end de se renseigner – via le site de la SNCF ou celui des CFL – sur les horaires des trains qui circuleront ou pas ce mardi, mais également sur ceux des bus transfrontaliers puisque le mouvement de grève vaut non seulement pour le rail mais aussi pour la route, l’aérien et le maritime.

À travers cette action, dont les répercussions ne manqueront pas de se mesurer jusque sur l’A31, la CGT souhaite dénoncer la privatisation en cours dans le secteur des transports et de défendre l’usager «perdant dans cette logique du bas coût qui assure un service dégradé».

Le bus s'en prend au train

Le syndicat français veut aussi mettre à mal le projet gouvernemental de libéralisation du transport interrégional par autocar, suspecté d’entraîner une mise en concurrence avec les trains au risque de supprimer certaines dessertes.

Enfin, la CGT s'inquiète encore de l’abandon définitif de l’écotaxe dont elle soupçonne qu’il «va avoir de lourdes conséquences sur le financement des infrastructures, déjà mis à mal depuis le désengagement de l'État».

Dans ce contexte de grogne syndicale, il est à noter que les Belges ne sont pas en reste puisque suite à diverses décisions prise par le nouvel exécutif fédéral dorénavant dirigé par Charles Michel, la Confédération des syndicats chrétiens (CSC), la Fédération générale des travailleurs de Belgique (FGTB) et la Centrale générale des syndicats libéraux de Belgique (CGSLB) ont décidé en front commun syndical d’une grève générale qui a été programmée pour le 15 décembre et à laquelle le personnel de la SNCB se joindra.