Ce 22 mars 2017, la Belgique se souvenait avec émotion et recueillement des attentats dont elle a été victime il y a tout juste un an dans le métro et à l’aéroport de Zaventem. Mais cette date s’inscrira désormais sur la longue liste du terrorisme, touchant à nouveau Londres 11 ans après les attaques kamikazes dans les transports en commun, qui avaient tué 56 personnes et blessé 700 autres, et deux ans après l’assassinat d’un militaire par deux Britanniques convertis à l’islam.
Au lendemain des faits, la chronologie des événements a pu être reconstituée par les enquêteurs, indique l’AFP reprise par plusieurs médias jeudi matin. En début d’après-midi mercredi, un homme au volant d’un 4X4 roule sur le pont de Westminster, qui enjambe la Tamise, et dirige son véhicule sur les nombreux passants qui circulent sur le trottoir. Arrivé devant le palais de Westminster, qui abrite le Parlement, il emboutit sa voiture contre les grilles et en sort en courant, armé d’un couteau de 20 centimètres. Il se jette sur un premier policier qu’il poignarde mortellement, puis sur un autre avant d’être abattu par la police.
Les députés sont aussitôt confinés à l’intérieur du Parlement. Theresa May, qui venait de prononcer un discours devant eux, est immédiatement évacuée. Les élus le sont à leur tour un peu plus tard, emmenés vers les locaux de Scotland Yard à proximité par des policiers lourdement armés.
Les forces du mal ne nous diviseront pas.
Theresa May, Première ministre britannique
L’attaque a fait au moins quatre morts, dont le policier poignardé, Keith Palmer, 48 ans, qui travaillait depuis 15 ans pour les services de protection parlementaire.
«Je ne vais pas faire de commentaires sur l’identité de l’assaillant (...), mais nous privilégions la piste du terrorisme islamiste», a indiqué dans la soirée Mark Rowley, le commandant de l’unité antiterroriste, devant Scotland Yard. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’assaillant a agi seul et son acte n’a pas encore été revendiqué.
La BBC et le Telegraph rapportent que la voiture qui a servi à semer la terreur aurait pu être louée à Birmingham, où un raid aurait été mené cette nuit. La police n’a pas souhaité commenter l’information, explique le Guardian.
Vêtue de noir, Theresa May a dénoncé dans la soirée un attentat «pervers», lors d’une allocution solennelle devant sa résidence de Downing Street après la tenue d’une réunion de crise. «Le terroriste a choisi de frapper en plein cœur de notre capitale où les gens de toutes nationalités, religions et cultures convergent pour célébrer les valeurs de liberté, de démocratie et de liberté de parole (...) les forces du mal ne nous diviseront pas.»
Un message analogue a été relayé par le maire de Londres, Sadiq Khan, sur son compte Twitter.
<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="en" dir="ltr">Londoners will never be cowed by terrorism. <a href="https://t.co/SidIuIztvu">pic.twitter.com/SidIuIztvu</a></p>— Mayor of London (@MayorofLondon) <a href="https://twitter.com/MayorofLondon/status/844631399713947648">22 mars 2017</a></blockquote>
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L’Europe à nouveau sous le choc
Les présidents français, François Hollande, et américain, Donald Trump, ont appelé Theresa May, et la chancelière allemande, Angela Merkel, a exprimé son soutien à ses «amis britanniques», tout comme le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, sur Twitter.
<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="en" dir="ltr">My thoughts are with London. Together we will never cease to prove that love triumphs over hate, tolerance over fear <a href="https://t.co/s77BAS89N7">https://t.co/s77BAS89N7</a></p>— Jean-Claude Juncker (@JunckerEU) <a href="https://twitter.com/JunckerEU/status/844634439380602881">22 mars 2017</a></blockquote>
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Au Luxembourg aussi, les messages de soutien se sont multipliés, de Xavier Bettel, qui a annulé sa visite à Mme May prévue mercredi après-midi, à Laurent Mosar en passant par Marc Spautz.
<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="en" dir="ltr">My thoughts are with the victims of the terror attack in <a href="https://twitter.com/hashtag/London?src=hash">#London</a> and their families. We have to stand together to fight against terrorism XB</p>— Xavier Bettel (@Xavier_Bettel) <a href="https://twitter.com/Xavier_Bettel/status/844607856980742144">22 mars 2017</a></blockquote>
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<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr">Mes sympathies et mon soutien vont au peuple britannique cible d'une attaque barbare <a href="https://twitter.com/hashtag/londonattack?src=hash">#londonattack</a></p>— Laurent Mosar (@LaurentMosar) <a href="https://twitter.com/LaurentMosar/status/844585346159529985">22 mars 2017</a></blockquote>
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<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="und" dir="ltr"><a href="https://t.co/C7OqPmyAaP">pic.twitter.com/C7OqPmyAaP</a></p>— Marc Spautz (@marcspautz) <a href="https://twitter.com/marcspautz/status/844768673285910528">23 mars 2017</a></blockquote>
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<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="de" dir="ltr">Meng Gedanken sinn zu <a href="https://twitter.com/hashtag/London?src=hash">#London</a>. <a href="https://t.co/K7ccB3JZlE">https://t.co/K7ccB3JZlE</a></p>— Corinne Cahen (@CorinneCahen) <a href="https://twitter.com/CorinneCahen/status/844621622699065344">22 mars 2017</a></blockquote>
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